Le suivi européen dans le domaine de la justice
Lors de sa visite d’un jour à Bucarest, le premier vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, a évoqué jeudi les défis du présent, la position de la Russie, les questions de la migration et du terrorisme, ainsi que les plus récents changements dans le domaine de la justice en Roumanie. Le système juridique roumain est devenu un modèle pour d’autres Etats de l’UE, ce dont les Roumains peuvent être fiers — a déclaré le haut responsable européen, qualifiant d’ « incroyable » l’évolution de Bucarest dans ce domaine. La corruption est présente dans tous les pays, d’une façon ou d’une autre, et à présent la Roumanie fait les derniers pas d’un « marathon » dont le but final est de faire de l’Etat de droit un concept « irréversible » – a ajouté Frans Timmermans.
Corina Cristea, 21.04.2017, 15:49
Lors de sa visite d’un jour à Bucarest, le premier vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, a évoqué jeudi les défis du présent, la position de la Russie, les questions de la migration et du terrorisme, ainsi que les plus récents changements dans le domaine de la justice en Roumanie. Le système juridique roumain est devenu un modèle pour d’autres Etats de l’UE, ce dont les Roumains peuvent être fiers — a déclaré le haut responsable européen, qualifiant d’ « incroyable » l’évolution de Bucarest dans ce domaine. La corruption est présente dans tous les pays, d’une façon ou d’une autre, et à présent la Roumanie fait les derniers pas d’un « marathon » dont le but final est de faire de l’Etat de droit un concept « irréversible » – a ajouté Frans Timmermans.
Lors d’une conférence de presse commune avec le premier ministre roumain, Sorin Grindeanu, le responsable européen a déclaré que la levée du Mécanisme de coopération et de vérification, institué après l’adhésion de la Roumanie à l’UE il y a 10 ans, dépendait de la façon dont Bucarest respectait les recommandations faites par la Commission européenne et il s’est déclaré persuadé que le peuple roumain surveillera attentivement la lutte contre la corruption.
« Ce sont là nos recommandations et nous n’y renoncerons pas. Une fois ce but atteint, l’Etat de droit apportera de la sécurité à chaque citoyen et au milieu d’affaires. La société roumaine partage le sentiment profond qu’elle doit continuer dans cette voie. Je viens en Roumanie depuis une vingtaine d’années. Jusqu’ici la population était sceptique : Cela n’arrivera jamais — pensait-on. A présent, le sentiment est différent et c’est la meilleure garantie — affirmait le responsable européen. La Roumanie est un partenaire très important pour nous. C’est un des pays les plus avancés quant à la sécurité de ses frontières, non seulement du point de vue quantitatif, mais aussi et avant tout qualitatif ; et je pense que le moment est venu pour que les Etats membres prennent une décision sur l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen » – a aussi déclaré Frans Timmermans, précisant que cette opinion avait été exprimée à plusieurs reprises par les représentants de la Commission Européenne.
L’entrée dans Schengen est étroitement liée à la levée du MCV. Le premier ministre Sorin Grindeanu a déclaré souhaiter qu’à la fin 2017, le rapport final sur la justice roumaine soit positif, de sorte que la levée du MCV ait lieu avant que la Roumanie assume la présidence du Conseil de l’UE en janvier 2019. (trad. : Dominique)