Le soutien roumain à l’Ukraine, une constante pluridimensionnelle
A Bruxelles, au sommet de l’Union européenne – Communauté des Etats latino-américains et des Caraïbes, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis a confirmé lundi que la Roumanie devrait commencer dès le mois prochain l’entrainement des pilotes ukrainiens pour que ceux-ci puissent piloter des avions de combat américains F16. La Roumanie rejoigne ainsi d’autres alliés de l’OTAN qui ont déjà commencé ce genre d’opération. Mais selon le président roumain, il s’agit d’un processus de longue durée et la date du début des programmes de formation des pilotes ukrainiens est moins importante qu’un résultat positif, a également précisé Klaus Iohannis. « C’est un processus important pour nous et il est important qu’il soit maintenu. Nous n’entrainons pas des pilotes d’août à septembre, mains nous commençons ce processus à la fin de cet été dans le cadre d’un projet de longue durée. Mon intérêt est d’avoir un projet bien mis au point, solide, avec des instructeurs très performants et d’avoir ici un projet à succès pour l’armée roumaine », a précisé le président roumain.
Leyla Cheamil, 18.07.2023, 11:33
A Bruxelles, au sommet de l’Union européenne – Communauté des Etats latino-américains et des Caraïbes, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis a confirmé lundi que la Roumanie devrait commencer dès le mois prochain l’entrainement des pilotes ukrainiens pour que ceux-ci puissent piloter des avions de combat américains F16. La Roumanie rejoigne ainsi d’autres alliés de l’OTAN qui ont déjà commencé ce genre d’opération. Mais selon le président roumain, il s’agit d’un processus de longue durée et la date du début des programmes de formation des pilotes ukrainiens est moins importante qu’un résultat positif, a également précisé Klaus Iohannis. « C’est un processus important pour nous et il est important qu’il soit maintenu. Nous n’entrainons pas des pilotes d’août à septembre, mains nous commençons ce processus à la fin de cet été dans le cadre d’un projet de longue durée. Mon intérêt est d’avoir un projet bien mis au point, solide, avec des instructeurs très performants et d’avoir ici un projet à succès pour l’armée roumaine », a précisé le président roumain.
Klaus Iohannis a également annoncé que la moitié des exportations de céréales ukrainiennes ont transité la Roumanie et que ce processus devrait se poursuivre. Ces propos interviennent alors que la Fédération de Russie vient de dénoncer l’accord portant sur les exportations de céréales d’Ukraine via la mer Noire. « Il est regrettable que cette initiative qui a impliqué de nombreux responsables politiques du monde semble ne pas avoir un avenir brillant. » a affirmé le leader de Bucarest. « Selon nous il est important d’être du côté de l’Ukraine et soutenir ces exportations, nous continuerons nos efforts afin de prévenir toute syncope. » a précisé le chef de l’Etat roumain. L’accord qui garantissait depuis une année ces exportations a expiré durant la nuit de lundi à mardi à minuit, deux mois après sa dernière ratification en mai. La Russie a refusé de prolonger l’accord, signé l’année dernière en juillet, en Ukraine sous l’égide des Nations Unies et de la Turquie, dénonçant des obstacles dans le commerce avec des produits agricoles russes.
Le dernier navire qui transportait des céréales a été inspectée lundi dans la soirée à Istanbul. Malgré la guerre, l’accord a permis l’exportation de millions de tonnes de céréales et de produits agricoles ukrainiens, particulièrement importants pour assurer la sécurité alimentaire mondiale. Une conséquence de l’expiration de cet accord est la hausse significative de la cotation du blé. Les analystes sont d’avis que l’expiration de l’accord obligera l’Ukraine à exporter la récolte de 2023 via des routes alternatives vers les ports fluviaux et la frontière de l’Union européenne, le tout avec des coûts logistiques plus élevés.