Le plan directeur national des transports
La Roumanie européenne nécessite des travaux de modernisation, affirme le ministre roumain des transports, Ioan Rus, qui croit au retour dans le pays natal d’un nombre considérable d’ouvriers roumains ayant choisi, ces derniers temps, de travailler à l’étranger pour des salaires meilleurs. Le démarrage des travaux liés au Master Plan de transport pourrait les déterminer à faire ce pas, à l’instar des Portugais, qui, il y a 15 ans, regagnaient leur terre d’origine, attirés par l’opportunité d’embauche qu’offraient les travaux dans l’infrastructure nationale. Le cabinet de Bucarest a approuvé mercredi la variante finale du Plan directeur national des transports. Ce document de portée stratégique pour la Roumanie stipule le financement à hauteur de 45 milliards d’euros, d’ici 2030, des projets des infrastructures de transport routier, ferroviaire, naval, aérien et multimodal. Ce dernier consiste en l’utilisation de deux modes de transport différents.
Roxana Vasile, 26.02.2015, 13:14
La Roumanie européenne nécessite des travaux de modernisation, affirme le ministre roumain des transports, Ioan Rus, qui croit au retour dans le pays natal d’un nombre considérable d’ouvriers roumains ayant choisi, ces derniers temps, de travailler à l’étranger pour des salaires meilleurs. Le démarrage des travaux liés au Master Plan de transport pourrait les déterminer à faire ce pas, à l’instar des Portugais, qui, il y a 15 ans, regagnaient leur terre d’origine, attirés par l’opportunité d’embauche qu’offraient les travaux dans l’infrastructure nationale. Le cabinet de Bucarest a approuvé mercredi la variante finale du Plan directeur national des transports. Ce document de portée stratégique pour la Roumanie stipule le financement à hauteur de 45 milliards d’euros, d’ici 2030, des projets des infrastructures de transport routier, ferroviaire, naval, aérien et multimodal. Ce dernier consiste en l’utilisation de deux modes de transport différents.
Le ministre roumain des transports, Ioan Rus, détaille les principaux indicateurs pris en compte dans la modernisation du secteur routier: « Pour le transport routier: 1.300 Km d’autoroutes et une enveloppe de 13,7 milliards d’euros; voies rapides — 1.825 km, et 9,9 milliards d’euros; routes Transregio — 2.870 km, et 1,6 milliards d’euros; routes européennes TransEuro — 343 km, et 190 millions d’euros. »
Dans le secteur des transports ferroviaires, le master plan prévoit des travaux de modernisation, l’électrification de voies ferrées et l’élargissement du réseau de lignes à grande vitesse. En matière de transport naval, on envisage d’investir près de 4 milliards d’euros dans l’aménagement de voies navigables et la modernisation des ports. Le secteur des transports aériens bénéficiera, lui, d’un montant total de 1,3 milliards d’euros d’investissements.
Avec ce Master Plan de transport, la Roumanie franchit une nouvelle étape et adopte une nouvelle vision, selon laquelle la priorité est donnée aux projets répondant aux critères européens de performance économique, de connectivité et d’investissements, affirment les autorités de Bucarest, dont l’inertie, la lenteur et le désintérêt ont maintes fois fait l’objet de vives critiques. L’estimation financière du Plan directeur national des transports sera soumise aux Commissions parlementaires réunies des transports, avant d’être envoyée à la Commission européenne, dont les premiers débats à ce sujet sont prévus pour les 9 et 13 mars. Si elle reçoit l’aval de Bruxelles, la Roumanie pourra lancer les démarches lui permettant d‘accéder aux fonds structurels via le Programme Opérationnel Sectoriel « Grande Infrastructure ». (Trad. : Mariana Tudose)