Le nouveau code routier
Le Gouvernement roumain a avalisé ce mercredi dernier un projet de loi visant la modification et la mise à jour de l’arrêt d’urgence de 2002 concernant la circulations sur les voies routières publiques. Le projet du nouveau code routier a déjà été envoyé au Sénat pour être adopté. Une semaine auparavant, le Gouvernement avait reporté, une deuxième fois, l’adoption du code routier pour tirer au clair les détails techniques de constitution du compte unique de versement des montants perçus des amendes.
Valentin Țigău, 17.10.2013, 15:04
Le Gouvernement roumain a avalisé ce mercredi dernier un projet de loi visant la modification et la mise à jour de l’arrêt d’urgence de 2002 concernant la circulations sur les voies routières publiques. Le projet du nouveau code routier a déjà été envoyé au Sénat pour être adopté. Une semaine auparavant, le Gouvernement avait reporté, une deuxième fois, l’adoption du code routier pour tirer au clair les détails techniques de constitution du compte unique de versement des montants perçus des amendes.
Selon les dernières modifications, les montants des amendes pour contreventions routières seront versés dans un compte de la Trésorerie dont on va faire, par la suite, des transferts vers les mairies. Au cas où l’amende n’est pas payé, le chauffeur se verra suspendre le droit de conduire. D’autres stipulations du nouveau texte fixent une amende maximum de quelques 2150 euros et une limite supérieure de deux ans de suspension du permis de conduire. Selon les stipulations du projet de loi, la conduite d’un véhicule sur les voies publiques par une personne ayant consommé des drogues, pris des médicaments aux effets semblables aux drogues ou ayant plus de 0,2 grammes d’alcool pur par litre dans son sang est interdite. Dans le cas où le contenu d’alcool dépasse les 0,5 grammes d’alcool par litre de sang, ce fait est une infraction qui est punie par 1 à 5 ans de prison.
Les statistiques officielles montrent que la Roumanie occupe la troisième place en Europe en matière de décès routiers par 100 milles habitants, c’est à dire 11,1 victimes. Selon le « Rapport Global 2013 concernant la sécurité sur le routes de 182 pays », les deux premières positions sont occupées par la Pologne et la Lituanie. A l’échelon mondial, le nombre de décès routiers se maintien à 1,24 millions part an.
Par ailleurs, une étude conduite par le Conseil Roumain de la Concurrence montre qu’en 2012, la Roumanie avait 303 véhicules par mille habitants par rapport à la moyenne européenne de 473 véhicules par 1000 habitants, décalage qui s’explique par la situation d’avant décembre 1989, à l’époque communiste, lorsque le prix d’une voiture dépassait le pouvoir d’achat d’un salarié aux revenus moyens. Actuellement , les choses changent rapidement car en 2011 il y avaient déjà en Roumanie 4,5 millions de voitures, 3,6 fois plus qu’en 1990. Compte tenu des nouvelles conditions, le texte du code routier change, à son tour.
Le premier ministre Victor Ponta déclarait que les effets du nouveau code sur la baisse du nombre d’accidents seraient analysés dans le temps, respectivement dans quelques mois, une année ou deux années. Une telle loi- disait-il — ne peut pas rester inchangée 50 ans car la réalité impose son adaptation permanente.