Le cabinet Cîtu face à la première motion de censure
Six
mois seulement après son serment d’investiture, le gouvernement
Florin Cîţu se voit confronter à une première motion de censure,
déposée par le principal parti d’opposition de Roumanie. Les
sociaux-démocrates accusent le gouvernement d’avoir appliqué des
mesures qui ont appauvri la population et fait carrément chuter
l’économie. Ils accusent le cabinet d’avoir gelé les pensions de
retraite, les salaires et les allocations familiales et critiquent
aussi la manière dont l’exécutif a rédigé le Plan national de
relance et de résilience. La population devra faire des sacrifices
supplémentaires pour que la Roumanie puisse bénéficier des fonds
européens. En plus, le PSD accuse l’absence de mesures efficaces
pour les secteurs économique, sanitaire et de l’éducation. Voici ce qu’a déclaré le sénateur Lucian Romaşcanu : « Le gouvernement de la
coalition PNL-USR-UDMR mène l’économie roumaine vers l’abîme à
une vitesse ahurissante. La Roumanie vit du jour au lendemain via des
prêts massifs contractés à des taux d’intérêts immenses. Les
prix ont carrément explosé, les bourses des Roumains sont désormais
vides. Les factures ont doublé, les aliments de base sont déjà des
objets de luxe, les médicaments essentiels sont soit introuvables,
soit très chers. Le taux de change est déjà arrivé à 5 lei pour
un euro et le litre d’essence a dépassé les 6 lei. Ce ne sont que
des choses déraisonnables. »
Corina Cristea, 24.06.2021, 12:52
Six
mois seulement après son serment d’investiture, le gouvernement
Florin Cîţu se voit confronter à une première motion de censure,
déposée par le principal parti d’opposition de Roumanie. Les
sociaux-démocrates accusent le gouvernement d’avoir appliqué des
mesures qui ont appauvri la population et fait carrément chuter
l’économie. Ils accusent le cabinet d’avoir gelé les pensions de
retraite, les salaires et les allocations familiales et critiquent
aussi la manière dont l’exécutif a rédigé le Plan national de
relance et de résilience. La population devra faire des sacrifices
supplémentaires pour que la Roumanie puisse bénéficier des fonds
européens. En plus, le PSD accuse l’absence de mesures efficaces
pour les secteurs économique, sanitaire et de l’éducation. Voici ce qu’a déclaré le sénateur Lucian Romaşcanu : « Le gouvernement de la
coalition PNL-USR-UDMR mène l’économie roumaine vers l’abîme à
une vitesse ahurissante. La Roumanie vit du jour au lendemain via des
prêts massifs contractés à des taux d’intérêts immenses. Les
prix ont carrément explosé, les bourses des Roumains sont désormais
vides. Les factures ont doublé, les aliments de base sont déjà des
objets de luxe, les médicaments essentiels sont soit introuvables,
soit très chers. Le taux de change est déjà arrivé à 5 lei pour
un euro et le litre d’essence a dépassé les 6 lei. Ce ne sont que
des choses déraisonnables. »
Les
sociaux-démocrates affirment qu’au texte de la motion ont également
contribué les partenaires sociaux tels les syndicats, les PME et les
organisations patronales. Le document a été lu mercredi devant le
plénum du Parlement et le débat et le vote sont prévus pour la
semaine prochaine dans le cadre d’une nouvelle réunion plénière du
Législatif. La direction du PSD affirme que la démarche a des
chances de réussite et qu’actuellement des négociations sont menées
avec les élus d’autres partis pour appuyer la motion. En guise de
réponse aux affirmations du leader social-démocrate Marcel Ciolacu,
selon lequel il y a aussi des négociations avec plusieurs élus de
l’alliance gouvernementale, le coprésident d’USR-PLUS Dan Barna
affirme qu’aucun sénateur ou député de son parti ne soutiendra
cette démarche. Dan Barna : « Je
doute que M Ciolacu puisse espérer sérieusement qu’un élu de
l’USR-Plus arrive à soutenir cette motion de censure. Certes, le
rôle du PSD est de rester dans l’opposition, constamment préparé,
je suis tout à fait d’accord avec cette approche ».
Le leader
des libéraux Ludovic Orban affirme qu’il ne s’imagine pas que des
sénateurs et députés du pouvoir puissent soutenir la démarche
sociale-démocrate. Le PNL a mobilisé ses élus pour qu’ils soient
présents au vote sur la motion, mais ceux-ci n’exerceront pas leur
droit de vote. Enfin le premier ministre libéral Florin Cîţu se
déclare confiant et affirme que la motion n’a aucune chance d’être
adoptée.