La situation des réfugiés, sous la loupe des organisations internationales
La Roumanie deviendra un centre pour l’aide humanitaire accordée à l’Ukraine, ce qui permettra la collecte et le transport du don international vers les zones les plus touchées par la guerre. Parallèlement, les autorités accèderont aux fonds disponibles au niveau européen pour gérer la crise humanitaire d’Ukraine. Il s’agit du Fonds asile, migrations et intégration et du Fonds pour la gestion des frontières et des visas. C’est ce qu’a annoncé le président roumain, Klaus Iohannis, qui a reçu jeudi à Bucarest Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne. Klaus Iohannis : « C’est un centre logistique pour l’aide humanitaire qui se mettra en place sous l’ombrelle RescEU, soit l’aide humanitaire européenne. La Roumanie jouera évidemment le rôle d’hôte et fera la plus grande partie des tâches. Le centre commencera à travailler par étapes. Nous commencerons par un centre qui recevra les premières aides et se développera par la suite. Finalement, ce sera une entreprise très étendue et très compliquée, puisqu’il travaillera avec tous les acteurs impliqués dans l’aide humanitaire », a déclaré Klaus Iohannis.
Daniela Budu, 04.03.2022, 13:07
La Roumanie deviendra un centre pour l’aide humanitaire accordée à l’Ukraine, ce qui permettra la collecte et le transport du don international vers les zones les plus touchées par la guerre. Parallèlement, les autorités accèderont aux fonds disponibles au niveau européen pour gérer la crise humanitaire d’Ukraine. Il s’agit du Fonds asile, migrations et intégration et du Fonds pour la gestion des frontières et des visas. C’est ce qu’a annoncé le président roumain, Klaus Iohannis, qui a reçu jeudi à Bucarest Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne. Klaus Iohannis : « C’est un centre logistique pour l’aide humanitaire qui se mettra en place sous l’ombrelle RescEU, soit l’aide humanitaire européenne. La Roumanie jouera évidemment le rôle d’hôte et fera la plus grande partie des tâches. Le centre commencera à travailler par étapes. Nous commencerons par un centre qui recevra les premières aides et se développera par la suite. Finalement, ce sera une entreprise très étendue et très compliquée, puisqu’il travaillera avec tous les acteurs impliqués dans l’aide humanitaire », a déclaré Klaus Iohannis.
La Roumanie est un exemple de solidarité en Europe, a affirmé la présidente de la Commission européenne, qui a également apprécié l’implication du grand public dans le problème des réfugiés. Ursula von der Leyen : « La Roumanie a offert un exemple touchant pour tout le monde. Lorsque la guerre a démarré, la Roumanie a aidé tous les réfugiés du poste-frontière de Siret, offrant des couvertures, de l’eau, de la nourriture, du lait formule pour les nouveau-nés. Les Roumains ont ouvert les portes de leurs propres maisons aux réfugiés. Non seulement que la Roumanie reçoit dans ses maisons les réfugiés, mais elle aide aussi la République de Moldova, et je vous remercie de tout mon cœur pour l’exemple que vous avez donné », a déclaré Ursula von der Leyen.
Conformément à l’Organisation des Nations Unies, au moins un million d’habitants d’Ukraine ont quitté leur pays en seulement sept jours, et la Roumanie a fourni abri et aliments pour nombre d’entre eux. Parallèlement, les autorités de Bucarest annoncent que plus de 1 400 ressortissants ukrainiens ont demandé l’asile en Roumanie depuis le début du conflit, il y a plus d’une semaine. Jeudi à Bucarest, le Haut-Commissaire de l’ONU pour les réfugiés, Filippo Grandi, a salué la réaction rapide des autorités roumaines et les efforts d’aider les réfugiés ukrainiens. Il a précisé que le temps était venu de réduire au silence les armes, pour que l’assistance humanitaire puisse arriver à sauver des vies à l’intérieur de l’Ukraine aussi.
Rappelons que l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté en début de semaine, à une large majorité, une résolution demandant à la Russie de cesser immédiatement l’utilisation de la force en Ukraine. « Les civils et l’infrastructure civile devraient être protégées et ménagées. Enfin, l’accès devrait être assuré à ceux qui délivrent de l’assistance aux personnes touchées par la guerre. Si cela ne se réalise pas, le niveau déjà extraordinaire de la souffrance humaine ne fera que s’aggraver », a déclaré le Haut-Commissaire de l’ONU.