La semaine contre la corruption et l’évasion fiscale
La Journée Internationale de lutte contre la corruption est marquée chaque année le 9 décembre. A cette occasion, une ample action intitulée « La semaine anticorruption aux frontières» se déroule en Roumanie du 5 au 9 décembre. Promouvoir un comportement responsable, éliminer les risques liés aux faits de corruption et éveiller les consciences chez les personnes qui transitent les frontières de la Roumanie avec l’Ukraine et la République de Molodva — ce sont quelques-unes des demandes de la Direction nationale anticorruption au cours de cette période.
Valentin Țigău, 05.12.2016, 15:21
La Journée Internationale de lutte contre la corruption est marquée chaque année le 9 décembre. A cette occasion, une ample action intitulée « La semaine anticorruption aux frontières» se déroule en Roumanie du 5 au 9 décembre. Promouvoir un comportement responsable, éliminer les risques liés aux faits de corruption et éveiller les consciences chez les personnes qui transitent les frontières de la Roumanie avec l’Ukraine et la République de Molodva — ce sont quelques-unes des demandes de la Direction nationale anticorruption au cours de cette période.
Jusqu’à vendredi, les habitants des 3 pays et autres touristes qui franchissent les points de frontières de Sighet, Halmeu, Galaţi, Oancea, Albiţa, Siret et de l’aéroport Otopeni de Bucarest pour entrer en Roumanie recevront de la part des représentants de la Direction et des bénévoles des brochures et recommandations pour adopter un comportement intègre et une attitude proactive pour dénoncer les faits de corruption. Y participent entre autres des élèves des villes de frontières roumaines avec lesquelles les directions anticorruption ont signé le protocole « Les jeunes contre la corruption ! »
D’ailleurs, les mesures censées prévenir et combattre la corruption aux frontières reviennent souvent dans l’attention de l’opinion publique roumaine, dans le contexte où Bucarest demande depuis plusieurs années déjà d’intégrer l’espace de libre circulation Schengen. Alors que les responsables de Bucarest affirment qu’il n’existe pas de raisons objectives, techniques, pour que la Roumanie reste en dehors de l’espace Schengen, une décision et un consensus politique qui lui soient favorables se laissent toujours attendre.
La principale objection des certains Etats membres de l’Union porte justement sur le niveau élevé de corruption en Roumanie. L’adhésion à l’espace de libre circulation se traduit par la suppression des contrôles aux frontières intérieures des Etats membres et vise l’ensemble de l’acquis Schengen, par la création d’une seule frontière extérieure, où les contrôles de déroulent selon des règles strictes en matière de visas, de migration ou d’asile, mais aussi en ce qui concerne la coopération policière, judiciaire et douanière.
Par ailleurs, en parallèle avec la campagne anticorruption en déroulement aux frontières, en ce mois de décembre, les inspecteurs du Fisc effectueront d’amples contrôles auprès les agents économiques dont l’activité s’intensifie en période de fin d’année. Ils surveilleront notamment le flux de biens provenant d’acquisitions depuis des Etats membres de l’UE ou d’importations, afin d’identifier les risques liés au comportement fiscal des destinataires inscrits dans les documents. S’y ajouteront des dizaines d’appels d’offres pour la valorisation de biens mobiles et immobiles, en vue de récupérer les sommes fixées par des décisions juridiques pénales définitives. (trad. : Valentina Beleavski)