La santé, priorité pour le gouvernement Cioloş
Le premier ministre Dacian Cioloş estime qu’il s’impose de modifier la législation dans le domaine de la Santé, parce que les lois en vigueur « ne nous permettent pas de mener, bien des fois, les choses à bonne fin », disait-il. Le gouvernement a l’intention d’utiliser les six prochains mois pour prendre des mesures structurelles qui feront de la lumière sur ce qui se passe.
Daniela Budu, 06.05.2016, 13:09
Le premier ministre Dacian Cioloş estime qu’il s’impose de modifier la législation dans le domaine de la Santé, parce que les lois en vigueur « ne nous permettent pas de mener, bien des fois, les choses à bonne fin », disait-il. Le gouvernement a l’intention d’utiliser les six prochains mois pour prendre des mesures structurelles qui feront de la lumière sur ce qui se passe.
Antérieurement, le porte-parole du gouvernement, Dan Suciu, annonçait que la santé deviendrait la priorité numéro un du gouvernement Cioloş. Sur le court terme, le chef du cabinet de Bucarest a décidé d’envoyer son Corps de contrôle à la Commission de biocides auprès du ministère de la Santé, commission qui établit les cahiers des charges et les critères d’utilisation des désinfectants. Si des irrégularités se font jour, les résultats seront transmis au Parquet, qui s’est déjà saisi d’office au sujet de toute une série de problèmes du système, a ajouté Dan Suciu.
Il a annoncé que le gouvernement préparait une décision par laquelle des fonds soient alloués pour accréditer d’urgence un laboratoire de l’Institut de chimie ICECHIM. Dan Suciu: « Nous souhaitons savoir si les critères ont été respectés et si toutes les normes pour les procédures accréditées de désinfection ont été observées. Le gouvernement élabore une décision par laquelle des fonds seront alloués pour faire accréditer le laboratoire de l’ICECHIM en procédure d’urgence. Il est inacceptable de ne pas avoir une rigueur certifiée en matière d’analyses en milieu hospitalier. »
Dan Suciu a encore ajouté que le premier ministre avait demandé au ministre de la Santé, Patriciu Achimaş-Cadariu, la mise en œuvre « accélérée » du programme de mesures contre les infections nosocomiales, annoncé la semaine dernière. Selon le porte-parole, la Roumanie, qui dispose d’une infrastructure médicale obsolète, doit recommencer à construire de nouveaux établissements de santé. Le gouvernement envisage de réhabiliter cette infrastructure en profondeur et les études de faisabilité sont finalisées pour la construction de deux nouveaux hôpitaux – l’un de pédiatrie et l’autre spécialisé dans les maladies cardio-vasculaires.
Le cabinet va accélérer aussi les projets de trois centres hospitaliers régionaux financés par des fonds européens, à Craiova, dans le sud, à Iasi, dans le nord-est et à Cluj dans le nord-ouest. Il faut repenser la manière dont sont respectés les contrats de management dans les hôpitaux publics ainsi que la coordination entre les hôpitaux et les pouvoirs locaux et le pouvoir central, a ajouté Dan Suciu, selon lequel toutes les mesures annoncées par le gouvernement peuvent contribuer à un regain de confiance du public en ce secteur. De l’avis du premier ministre, la réforme du système est lente aussi à cause du fait que les 6-7 dernières années, la Roumanie a eu dix ministres de tutelle