La Roumanie soutient l’intégration européenne de la République de Moldova
Depuis son adhésion à l’OTAN et à l’UE, la Roumanie ne cesse de plaider en faveur de la propagation des valeurs européennes et euro atlantiques dans les pays voisins. Lors de la réunion, lundi, à Bruxelles, du Conseil Affaires étrangères, le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Meleşcanu, a réaffirmé qua Bucarest prêtait une attention particulière à l’accélération de l’intégration économique et à l’association politique des ex républiques soviétiques de Moldova, de Géorgie et de l’Ukraine avec l’UE. Ces pays -là ont déjà signé des accords d’association et de libre – échange avec Bruxelles. Ils font partie du Partenariat oriental, qui inclut aussi l’Arménie, l’Azerbaïdjan et le Belarus.Selon les autorités roumaines, la stabilité, la sécurité et la prospérité dans la région dépendent justement de l’approfondissement et de la multiplication des relations de ces Etats avec l’Occident. Teodor Meleşcanu a d’ailleurs promis que le dossier du Partenariat oriental serait prioritaire pendant la présidence roumaine du Conseil de l’UE , au premier semestre de 2019.
Bogdan Matei, 17.07.2018, 14:31
Depuis son adhésion à l’OTAN et à l’UE, la Roumanie ne cesse de plaider en faveur de la propagation des valeurs européennes et euro atlantiques dans les pays voisins. Lors de la réunion, lundi, à Bruxelles, du Conseil Affaires étrangères, le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Meleşcanu, a réaffirmé qua Bucarest prêtait une attention particulière à l’accélération de l’intégration économique et à l’association politique des ex républiques soviétiques de Moldova, de Géorgie et de l’Ukraine avec l’UE. Ces pays -là ont déjà signé des accords d’association et de libre – échange avec Bruxelles. Ils font partie du Partenariat oriental, qui inclut aussi l’Arménie, l’Azerbaïdjan et le Belarus.Selon les autorités roumaines, la stabilité, la sécurité et la prospérité dans la région dépendent justement de l’approfondissement et de la multiplication des relations de ces Etats avec l’Occident. Teodor Meleşcanu a d’ailleurs promis que le dossier du Partenariat oriental serait prioritaire pendant la présidence roumaine du Conseil de l’UE , au premier semestre de 2019.
Créée sur une partie des territoires roumains annexés par Moscou en 1940, suite à un ultimatum, la République de Moldova a toujours occupé une place de choix à l’agenda de la diplomatie de Bucarest. La Roumanie a été et continue de l’être l’avocat le plus dynamique et le plus conséquent des aspirations de Chisinau visant son intégration européenne. C’est la raison pour laquelle elle ne cache pas son inquiétude à l’égard des syncopes de la démocratie moldave. Dans une interview à Radio Roumanie, le ministre roumain des Affaires étrangères a précisé que les Européens étaient préoccupés par les évolutions à Chisinau, après l’annulation des élections pour le poste de maire de la capitale. Teodor Meleşcanu: Il existe une inquiétude, au niveau de l’UE, de la Commission et du Parlement à l’égard des évolutions en République de Moldova. J’ai une fois de plus affirmé le point de vue de Bucarest, selon lequel il est fort dangereux qu’un maire élu de manière démocratique soit invalidé par une décision de la justice, d’autant plus que l’on n’en connaît pas le fondement juridique. Le message que j’ai transmis c’était la priorité de maintenir la République de Moldova sur sa voie européenne.
Auparavant, les ambassadeurs des Etats membres de l’UE accrédités à Chişinău avaient dit au premier ministre moldave Pavel Filip que la décision d’invalider le scrutin du mois dernier et la manière dont on a procédé privaient les citoyens de la capitale de leur maire élu démocratiquement, à savoir le pro-européen Andrei Nastase. Celui-ci avait remporté le tour décisif face au socialiste philo russe Ion Ceban. Enfin, l’Exécutif communautaire a fait savoir que la première tranche de l’assistance macro financière à la République de Moldova, d’un montant de 100 millions d’euros, ne serait pas versée si les conditions politiques liées à la démocratie, à l’Etat de droit et aux droits de l’homme n’étaient pas remplies. (Trad.Mariana Tudose)