La Roumanie ne dépend pas du pétrole russe
La Roumanie nest pas dépendante au pétrole russe et lembargo sur les importations depuis la Russie, entré en vigueur ce lundi, ne laffectera pas puisque les compagnies du domaine ont trouvé des sources alternatives. Cette annonce a été faite par le ministre roumain de lEnergie, Virgil Popescu. Lundi, lors dune conférence de presse, il a réitéré que les stocks de gaz et de pétrole la Roumanie suffisaient pour couvrir le nécessaire de cet hiver. Plus encore, cela fait une semaine déjà que les compagnies pétrolières et les raffineries roumaines ont cessé dutiliser le pétrole russe, a aussi précisé le ministre. Virgil Popescu:
Daniela Budu, 06.12.2022, 13:11
La Roumanie nest pas dépendante au pétrole russe et lembargo sur les importations depuis la Russie, entré en vigueur ce lundi, ne laffectera pas puisque les compagnies du domaine ont trouvé des sources alternatives. Cette annonce a été faite par le ministre roumain de lEnergie, Virgil Popescu. Lundi, lors dune conférence de presse, il a réitéré que les stocks de gaz et de pétrole la Roumanie suffisaient pour couvrir le nécessaire de cet hiver. Plus encore, cela fait une semaine déjà que les compagnies pétrolières et les raffineries roumaines ont cessé dutiliser le pétrole russe, a aussi précisé le ministre. Virgil Popescu:
« Il ny a pas de problèmes dapprovisionnement en gaz naturel en Roumanie et vous avez remarqué aussi que le pays est en train de devenir, peu à peu, un hub régional du gaz. Cest par la Roumanie que le gaz arrive en République de Moldova, en Ukraine et en Hongrie. Par conséquent, Bucarest suit son parcours européen, son parcours de producteur de gaz et de futur exportateur de gaz, qui assurera tant la sécurité énergétique de la Roumanie, que de la région. Cet hiver, il ny aura pas non plus de problèmes dapprovisionnement en gaz naturel, ni en électricité ».
Le directeur général de la Société nationale de transport du gaz naturel Transgaz, Ioan Sterian, le confirme : la production interne est considérable et il ny pas de raisons pour les Roumains de sinquiéter cet hiver.
Par contre, la crise du bois de chauffage a fait lobjet des débats de la Chambre des députés ce lundi. Le ministre de lEnvironnement, Tanczos Barna, a été invité par le parti ultra-nationaliste lAlliance pour lUnion des Roumains (AUR), dopposition, à sexprimer durant « LHeure du gouvernement » au sujet des conséquences du plafonnement du prix du bois de chauffage. Cela, dans le contexte où le cadre légal est resté inchangé, bien que la coalition à la gouvernance ait promis de modifier le décret émis antérieurement. Protéger la population – cest la priorité de lExécutif, affirme le ministre de lEnvironnement ; il admet néanmoins que le décret durgence mentionné na pas produit les effets attendus. Selon Tanczos Barna, la Régie nationale des forêts – Romsilva et les propriétaires privés, y compris les unités administratives et territoriales, ont mis cette année sur le marché une quantité de bois de chauffage dun million de mètres cubes supérieure à celle de lannée dernière. Vu que le prix du bois varie dune région à lautre, le gouvernement a décidé de le plafonner à 400 lei (80 euros) le mètre cube, alors que Romsilva a pris des mesures pour assurer les quantités nécessaires aussi pour lannée prochaine, a encore expliqué le ministre. Tanczos Barna :
« On a fait un plan dinvestissements qui aidera à créer 178 nouveaux dépôts de bois de chauffage et à moderniser les 240 centres qui existent déjà, créés par la Romsilva. Dans les 2-3 années à venir nous aurons un budget de plus de 60 millions deuros pour les investissements ».
De lautre côté de la barricade, le leader de lAUR, George Simion, estime que le ministre na pas répondu aux demandes de modifier le décret durgence de sorte que tous les citoyens puissent bénéficier du bois de chauffage en égale mesure, quelle que soit la région. Toujours dans lopposition, lUnion Sauvez la Roumanie (USR) accuse à son tour le ministre de lEnvironnement de manque de courage dans la prise de mesures correctes pour la population, alors quil dispose de spécialistes et toutes les ressources nécessaires en ce sens. (Trad. Valentina Beleavski)