La Roumanie et la sécurité internationale
Il s’agit d’instructeurs et de personnels d’Etat-major et de soutien des secteurs des forces spéciales, renseignements militaires et armée de terre. Le président roumain Klaus Iohannis a demandé au Parlement d’approuver cette mission, étalée sur l’année en cours. D’ailleurs, l’augmentation des capacités de combat contre Daesh s’est trouvée à l’agenda de la réunion des ministres de la défense de l’OTAN, déroulée à Bruxelles. L’Alliance a donné une réponse affirmative à la sollicitation des Etats Unis de s’impliquer avec des avions de surveillance dans la lutte contre l’organisation terroriste.
Mihai Pelin, 12.02.2016, 13:33
Il s’agit d’instructeurs et de personnels d’Etat-major et de soutien des secteurs des forces spéciales, renseignements militaires et armée de terre. Le président roumain Klaus Iohannis a demandé au Parlement d’approuver cette mission, étalée sur l’année en cours. D’ailleurs, l’augmentation des capacités de combat contre Daesh s’est trouvée à l’agenda de la réunion des ministres de la défense de l’OTAN, déroulée à Bruxelles. L’Alliance a donné une réponse affirmative à la sollicitation des Etats Unis de s’impliquer avec des avions de surveillance dans la lutte contre l’organisation terroriste.
Le ministre roumain de la défense, Mihnea Motoc, a expliqué que la décision des alliés d’aider la coalition internationale s’inscrivait dans une réorientation stratégique. Au sujet de la contribution de la Roumanie, le ministre Mihnea Motoc a précisé : « En tant que nation participante à la coalition anti-Daesh, nous avons répondu avec une contribution axée sur le conseil et la formation dans le domaine des forces spéciales. 50 militaires vont effectuer ce type de missions auprès des forces armées irakiennes. »
L’Alliance a également pris une autre décision importante : celle d’appuyer les opérations contre le trafic d’immigrants en Mer Egée et pour secourir les réfugiés. Les ministres alliés ont aussi décidé de renforcer le flanc est de l’OTAN, afin de défendre les Etats centre-européens et est-européens contre les menaces de la Russie ; ainsi des troupes supplémentaires vont-elles stationner temporairement en Roumanie, Bulgarie, Pologne et dans les Etats baltes. Cette décision est historique, vu les relations très difficiles entre l’Alliance Atlantique et Moscou, qui sont aujourd’hui à leur plus bas niveau depuis la fin de la guerre froide.
Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, déclarait que la présence alliée à l’est aurait les dimensions imposées par les besoins, dans le but d’arriver à un équilibre entre les troupes déployées sur le terrain et les forces de renfort à déploiement rapide. Le ministre roumain de la défense, Mihnea Motoc, a assuré les alliés que le délai de mise en fonction du système anti-missile de Deveselu (sud de la Roumanie) serait respecté ; il a aussi réitéré l’engagement de Bucarest d’augmenter le budget alloué à la défense. Le ministre a ajouté que la Roumanie maintenait aussi son engagement en Afghanistan, où elle est présente avec 611 militaires.(trad. Ilena Taroi)