La Roumanie et la politique agricole européenne
Les Etats membres de l’UE, la Commission européenne et le Parlement européen ont abouti à un accord politique sur la réforme de la Politique agricole commune pour les sept années à venir. Le document définit les règles régissant la répartition des aides annuelles d’un montant de 50 milliards d’euros. D’autres aspects, tels l’impartition des fonds entre les pays membres et le plafonnement des grandes subventions agricoles seront réglés après l’approbation du budget 2014-2020.
Valentin Țigău, 28.06.2013, 12:50
Les Etats membres de l’UE, la Commission européenne et le Parlement européen ont abouti à un accord politique sur la réforme de la Politique agricole commune pour les sept années à venir. Le document définit les règles régissant la répartition des aides annuelles d’un montant de 50 milliards d’euros. D’autres aspects, tels l’impartition des fonds entre les pays membres et le plafonnement des grandes subventions agricoles seront réglés après l’approbation du budget 2014-2020.
La réforme amène un changement radical de l’agriculture européenne, qui se veut durable, estime le commissaire européen à l’agriculture et au développement rural, le Roumain Dacian Ciolos. “L’accord politique auquel nous avons abouti sur la réforme de la PAC prouve le bien fondé de la proposition législative de la Commission européenne. En outre, l’orientation de la réforme vers le grand public est un choix important lui aussi, puisqu’il confère à la PAC non seulement davantage de crédibilité, mais aussi et surtout une consistance accrue.”
Dacian Cioloş a précisé que la Roumanie bénéficierait ainsi de fonds européens plus importants destinés à l’agriculture et de programmes adaptés à ses propres priorités. “Nous avons la possibilité de financer des programmes spécifiques de restructuration de certains secteurs. Je sais que l’on discute en Roumanie de la restructuration de la pomoculture et du secteur laitier. Ces possibilités, ces instruments, ainsi que bien d’autres éléments de flexibilité permettront de prendre en compte la spécificité de l’agriculture roumaine et rapporteront davantage d’argent aux agriculteurs roumains, ce qui n’est pas valable pour tout les Etats membres.”
Vu le chômage croissant en Europe, notamment celui des jeunes, la réforme envisage aussi des mesures de soutien aux jeunes fermiers. Ces mesures, obligatoires pour les Etats membres, prévoient l’octroi d’une prime à l’installation par le biais du programme de développement rural, ainsi qu’une augmentation des paiements directs par hectare, durant les cinq premières années suivant l’installation.
Les résultats des négociations sur la réforme de la PAC, menées pendant quatre ans au niveau des experts et deux ans au niveau politique, sont considérés comme une réussite, à laquelle le commissaire européen Dacian Ciolos a lui aussi apporté sa pierre. Il estime que, par cet accord politique, il a accompli son principal objectif en tant que commissaire européen à l’agriculture et au développement rural, celui de réformer la PAC. ( trad.: Mariana Tudose)