La Roumanie et la Politique Agricole Commune
Le Parlement Européen, le Conseil des ministres européens de l’Agriculture et la Commission Européenne sont parvenus à Bruxelles à un accord concernent la réforme de la PAC dans les années à venir. Le document comprend des stipulations claires à l’égard des fonds dont les Etats membres peuvent bénéficier du budget européen destiné à l’agriculture et le niveau des aides pour les fermiers jusqu’en 2019. Les Etats membres pourront, également, accroître l’appui accordé aux zones défavorisées et l’installation des jeunes fermiers sera encouragée. L’accord stipule, en égale mesure, la diminution des contributions des Etats membres aux programmes co-financés avec des fonds européens. Présent à Bruxelles, le ministre roumain de l’Agriculture, Daniel Constantin, salue cette dernière mesure : « La hausse du taux de co-financement de 75% à 80% est bénéfique. Ceci veut dire un moindre effort pour l’Etat membre ; nous pouvons utiliser l’argent disponible du budget national pour d’autres investissements et devoir , dans la zone de co-financement, seulement 15%, avec la possibilité, tant que la Roumanie a un accord international avec le FMI et la Commission Européenne, d’accroître le taux de co-financement à 95%. »
Mihai Pelin, 25.09.2013, 13:18
Le Parlement Européen, le Conseil des ministres européens de l’Agriculture et la Commission Européenne sont parvenus à Bruxelles à un accord concernent la réforme de la PAC dans les années à venir. Le document comprend des stipulations claires à l’égard des fonds dont les Etats membres peuvent bénéficier du budget européen destiné à l’agriculture et le niveau des aides pour les fermiers jusqu’en 2019. Les Etats membres pourront, également, accroître l’appui accordé aux zones défavorisées et l’installation des jeunes fermiers sera encouragée. L’accord stipule, en égale mesure, la diminution des contributions des Etats membres aux programmes co-financés avec des fonds européens. Présent à Bruxelles, le ministre roumain de l’Agriculture, Daniel Constantin, salue cette dernière mesure : « La hausse du taux de co-financement de 75% à 80% est bénéfique. Ceci veut dire un moindre effort pour l’Etat membre ; nous pouvons utiliser l’argent disponible du budget national pour d’autres investissements et devoir , dans la zone de co-financement, seulement 15%, avec la possibilité, tant que la Roumanie a un accord international avec le FMI et la Commission Européenne, d’accroître le taux de co-financement à 95%. »
A Bruxelles, Daniel Constantin a participé, aussi, à une conférence ayant pour thème l’évolution du secteur des produits laitiers après 2015, conférence initiée par le commissaire européen à l’agriculture et au développement rural, le roumain Dacian Ciolos. Daniel Constantin a garanti que son ministère envisageait des mesures pour soutenir les producteurs de lait autochtones dans la perspective de l’élimination, en 2015, des quotas pour le lait dans les Etats communautaires.
Les statistiques montrent que le marché international des produits laitiers est croissant — montre Dacian Ciolos — et, théoriquement, la capacité existe d’absorber intégralement la production de lait. Quant à la Roumanie, celui-ci dit que l’élimination des quotas n’est pas le problème principal : « La Roumanie n’utilise même pas la moitié du quota de lait alloué. Donc , pour la Roumanie l’élimination des quotas pour le lait n’est pas un problème direct. Ceci pourrait être un problème indirect, dans le sens qu’en éliminant les quotas de lait, une certaine quantité pourrait venir de l’extérieur et concurrencer la production roumaine. »
Dans son opinion, la Roumanie a besoin d’un plus rapide processus d’organisation et restructuration en matière et la nouvelle PAC lui offre, déjà, les instruments nécessaires.
Pour leur part, les spécialistes attirent l’attention sur le fait qu’en 2015, par l’élimination des quotas, on induit une plus grande concurrence entre processeurs et une beaucoup plus grande quantité de lait apparaîtra sur le marché. Actuellement, chaque Etat membre dispose d’un quota national dont chaque producteur bénéficie d’un quota individuel…(trad. : Mihai Pelin)