« La Roumanie éduquée », un projet assumé par le gouvernement
Initié par le président Klaus
Iohannis, le projet « La Roumanie éduquée » est désormais un projet
gouvernemental, ce qui se traduit par l’adoption d’un paquet de lois
réformatrices de l’éducation nationale et par l’allocation de fonds ciblés sur
les objectifs assumés. Les lois en question devraient être finalisées d’ici le
1-er octobre, tandis que les ressources financières auront pour sources le Plan
national de relance et de résilience et le budget de l’État. Le projet vise à améliorer
l’infrastructure scolaire, la formation des enseignants et l’acte éducationnel.
La population d’un pays développé et avec une démocratie consolidée est une
population éduquée et correctement informée, a souligné le président Klaus
Iohannis, enseignant de formation, qui a fait de l’éducation un enjeu majeur de
ses mandats à la tête de l’État. « Nous
ne pouvons pas continuer à enregistrer des taux aussi élevés d’abandon
scolaire, d’analphabétisme fonctionnel et scientifique. Pour ces problèmes, « La
Roumanie éduquée » propose des solutions concrètes, des objectifs, des
mesures et des cibles ambitieuses, mais réalistes. J’en rappelle la diminution
du taux d’abandon scolaire précoce, la réduction du taux d’analphabétisme
fonctionnel, la formation de compétences numériques fondamentales aussi bien chez
les enseignants que chez les élèves, le développement de l’enseignement
professionnel, ainsi que l’augmentation du nombre de diplômés universitaires. »,
a expliqué le président Iohannis.
Ştefan Stoica, 15.07.2021, 13:36
Initié par le président Klaus
Iohannis, le projet « La Roumanie éduquée » est désormais un projet
gouvernemental, ce qui se traduit par l’adoption d’un paquet de lois
réformatrices de l’éducation nationale et par l’allocation de fonds ciblés sur
les objectifs assumés. Les lois en question devraient être finalisées d’ici le
1-er octobre, tandis que les ressources financières auront pour sources le Plan
national de relance et de résilience et le budget de l’État. Le projet vise à améliorer
l’infrastructure scolaire, la formation des enseignants et l’acte éducationnel.
La population d’un pays développé et avec une démocratie consolidée est une
population éduquée et correctement informée, a souligné le président Klaus
Iohannis, enseignant de formation, qui a fait de l’éducation un enjeu majeur de
ses mandats à la tête de l’État. « Nous
ne pouvons pas continuer à enregistrer des taux aussi élevés d’abandon
scolaire, d’analphabétisme fonctionnel et scientifique. Pour ces problèmes, « La
Roumanie éduquée » propose des solutions concrètes, des objectifs, des
mesures et des cibles ambitieuses, mais réalistes. J’en rappelle la diminution
du taux d’abandon scolaire précoce, la réduction du taux d’analphabétisme
fonctionnel, la formation de compétences numériques fondamentales aussi bien chez
les enseignants que chez les élèves, le développement de l’enseignement
professionnel, ainsi que l’augmentation du nombre de diplômés universitaires. »,
a expliqué le président Iohannis.
Selon le premier ministre Florin
Cîţu, l’Exécutif s’est fixé pour cible de réduire le taux d’analphabétisme
fonctionnel, actuellement de 50%, à 20% d’ici 2030, ainsi que le taux d’abandon
scolaire. Un groupe interministériel de suivi du projet verra le jour dans les
deux prochaines semaines, sous la coordination du chef du gouvernement. Le
vice-président de ce groupe, le ministre de l’éducation Sorin Cîmpeanu, a
souligné qu’un accord politique sur ce thème était nécessaire, afin d’éviter la
modification ultérieure de la législation, en cas de changement au niveau du
pouvoir. « Le groupe interministériel,
qui sera constitué d’ici le 1-er août, aura pour première tâche d’établir si l’on
choisit la mesure d’une loi de l’éducation nationale republiée, ou si l’on
adopte une loi de l’enseignement pré-universitaire séparé de celui universitaire,
si l’enseignement universitaire intègre
une partie de recherche universitaire ou non, si le statut du personnel
enseignant est inclus dans le texte de loi ou non. C’est donc la première tâche de ce groupe de travail interministériel, et
il en sera responsable y compris sur la base de la représentation des partis
politiques, puisque ce projet de loi sera adopté par le Parlement de la
Roumanie. La consultation est nécessaire pour identifier le dénominateur commun
acceptable pour toutes les forces politiques, afin d’assurer la prédictibilité
du système d’éducation. », a dit le ministre de l’éducation, Sorin Cîmpeanu.
Après l’entrée dans l’OTAN et dans l’UE, changer en profondeur un système éducationnel, qui a montré ses limites,
pourrait devenir le plus important projet de l’ensemble de la classe politique
roumaine. La capacité des générations futures à faire face à un monde en
perpétuel mouvement dépend de la réussite de ce projet. (Trad. Ileana Ţăroi)