La Roumanie dans la 5e vague de la pandémie
De toute évidence, la Roumanie est entrée dans la 5e vague de la pandémie – a annoncé le ministre de la Santé, Alexandru Rafila. Il a indiqué qu’à l’heure actuelle, il s’agit d’une transmission sporadique du variant Omicron et qu’il estime que nous assisterons à une transmission communautaire nourrie dans une à deux semaines. Rafila a expliqué que nous sommes passés de quelques centaines de cas par jour à plusieurs milliers, et même s’il semble que la situation s’est stabilisée, cela ne signifie pas que les choses sont revenues à la normale. « Nous sommes sur l’une des tendances de croissance les plus rapides d’Europe et je ne parle pas seulement de l’Union européenne. Nous sommes deuxièmes ou troisièmes, donc il n’y a pas encore de raison de nous détendre ; au contraire, nous devons être extrêmement prudents. Ce que nous espérons, c’est que ces nouveaux cas enregistrés ne mettent pas en danger le système de santé », a également déclaré le ministre à une chaîne de télévision.
Eugen Coroianu, 10.01.2022, 11:38
De toute évidence, la Roumanie est entrée dans la 5e vague de la pandémie – a annoncé le ministre de la Santé, Alexandru Rafila. Il a indiqué qu’à l’heure actuelle, il s’agit d’une transmission sporadique du variant Omicron et qu’il estime que nous assisterons à une transmission communautaire nourrie dans une à deux semaines. Rafila a expliqué que nous sommes passés de quelques centaines de cas par jour à plusieurs milliers, et même s’il semble que la situation s’est stabilisée, cela ne signifie pas que les choses sont revenues à la normale. « Nous sommes sur l’une des tendances de croissance les plus rapides d’Europe et je ne parle pas seulement de l’Union européenne. Nous sommes deuxièmes ou troisièmes, donc il n’y a pas encore de raison de nous détendre ; au contraire, nous devons être extrêmement prudents. Ce que nous espérons, c’est que ces nouveaux cas enregistrés ne mettent pas en danger le système de santé », a également déclaré le ministre à une chaîne de télévision.
Il a indiqué qu’un circuit très clair du patient avait été mis en place et que la capacité de tester augmenterait. Ainsi, les démarches nécessaires pour permettre le paiement rapide aux médecins traitants des services de dépistage ont été finalisées et 160 centres d’évaluation en ambulatoire des patients atteints de formes moyennes de COVID-19 ont été identifiés. Il s’agit des centres ambulatoires intégrés des hôpitaux ou d’autres centres ambulatoires spécialisés, qui existent physiquement en ce moment mais n’ont pas été utilisés à cette fin dernièrement. Les critères permettant d’orienter les patients vers ces centres seront également élaborés sans délai. Les citoyens disposeront d’une carte interactive afin de savoir où ils peuvent s’adresser. Elle comprendra également tous les sites de dépistage qui deviendront opérationnels au niveau des cabinets des médecins traitants. Il est très important que les patients se rendent dans ces centres lorsqu’ils ne sont pas dans une situation critique, a souligné Alexandru Rafila.
Il a annoncé qu’à la fin du mois en cours, les autorités roumaines disposeraient d’antiviraux innovants, qui ne seraient administrés qu’aux patients présentant des formes moyennes de la maladie et des facteurs de risque. Le traitement sera dispensé en ambulatoire et devra être pris les premiers jours de la maladie. Le ministre a également déclaré qu’à son avis, la vaccination ne deviendrait pas obligatoire en Roumanie, notant qu’il faudra œuvrer davantage pour informer les citoyens. Il a souligné que la vaccination est extrêmement importante à l’heure actuelle pour éviter les cas graves et les décès. En Roumanie, la vaccination continue de piétiner, le nombre de personnes qui se font inoculer la première dose n’étant que de quelques milliers par jour. Le pays est avant-dernier de l’Union européenne à ce chapitre, bien qu’il dispose, à volonté, de tous les vaccins approuvés dans l’espace communautaire.
(Trad. : Ligia)