La Roumaine blessée dans l’attentat de Londres est décédée
Le nombre de Roumains victimes des attentats terroristes perpétrés depuis 16 ans déjà dans différents coins du monde est malheureusement à la hausse, surtout après que les terroristes aient changé dernièrement de stratégie. Aux kalachnikovs et aux attaques à la bombe, ils préfèrent actuellement des moyens plus sophistiqués et beaucoup plus dangereux. Cela fait deux ans déjà que des membres du groupe terroriste Daesh ont organisé des attentats à Nice, Berlin, Londres et Stockholm, en utilisant des camions – bélier au volant desquels ils foncent dans la foule en provoquant parfois de véritables carnages.
România Internațional, 10.04.2017, 13:33
Le nombre de Roumains victimes des attentats terroristes perpétrés depuis 16 ans déjà dans différents coins du monde est malheureusement à la hausse, surtout après que les terroristes aient changé dernièrement de stratégie. Aux kalachnikovs et aux attaques à la bombe, ils préfèrent actuellement des moyens plus sophistiqués et beaucoup plus dangereux. Cela fait deux ans déjà que des membres du groupe terroriste Daesh ont organisé des attentats à Nice, Berlin, Londres et Stockholm, en utilisant des camions – bélier au volant desquels ils foncent dans la foule en provoquant parfois de véritables carnages.
La dernière victime roumaine en date est Andreea Cristea, une jeune femme de 31 ans qui a perdu sa vie lors de l’attaque terroriste perpétrée il y a deux semaines, sur le pont de Westminster à Londres. Elle avait été renversée alors qu’elle se trouvait sur le pont et a plongé dans la Tamise. L’auteur de l’attentat, Khalid Masood, un Britannique de 52 ans converti à l’islam et connu des services de police, avait fauché des piétons en lançant sa voiture sur le trottoir du pont, avant de poignarder à mort un policier devant le Parlement. Au moment de l’attentat, Andreea était en compagnie de son fiancé, Andrei Burnaz, lui aussi blessé, mais hors de danger.
Quelques jours plus tard seulement un autre attentat secoue l’Europe et un autre citoyen roumain y tombe victime. Il s’agit d’une femme âgée de 83 ans qui a été frappée par des fragments de béton projetés par le camion qui a foncé vendredi dans la foule dans les rues de Stockholm. La victime a deux fractures à l’une des jambes. Quoique la Roumanie n’ait jamais été prise pour cible directe par les terroristes, le nombre de Roumains ayant perdu la vie dans des attentats n’est pas insignifiant. Les premiers sont 4 conationaux figurant sur la liste des victimes des attentats du 11 septembre 2001.
Trois années plus tard, le 11 septembre 2004, à 7h40, dix bombes explosent dans des trains en heure de pointe à Madrid, tuant 191 personnes dont 16 Roumains, soit l’attentat le plus meurtrier dans l’histoire de l’Espagne. Depuis, le nombre d’attaques terroristes revendiquées par des groupes tels Al Qaeda ou Etat islamique s’est multiplié partout dans le monde, en semant la panique au cœur des innocents. Novembre 2015 : une série d’attaques simultanées ont été perpétrées à Paris et à Saint-Denis, tuant 128 personnes et blessant 350 autres. Deux Roumains figurent sur la liste des morts, tandis que deux autres sont parmi les blessés.
Quelques mois plus tard, en mars 2016, la capitale administrative de l’UE, Bruxelles, assiste impuissante à une nouvelle série d’attentats à la bombe dans le métro et à l’aéroport. 4 Roumains sont blessés dans les déflagrations. Et puis, toujours en 2016, un Roumain a perdu la vie et un autre a été blessé lors de l’attentat terroriste au camion bélier de Nice. De tels actes qui mettent en danger la vie des innocents n’ont aucune justification, renchérissent à chaque fois les autorités de Bucarest, tout en réitérant l’engagement ferme de la Roumanie dans la lutte antiterroriste qui, disent-ils, devrait se poursuivre dans un effort commun. (trad. Ioana Stancescu)