La recherche roumaine à l’Expo mondiale d’Astana
C’était la fête au pavillon roumain de l’Exposition mondiale d’Astana, capitale du Kazakhstan. La Journée de la Roumanie a été marquée à la fin de la semaine dernière, en présence de nombreuses personnes, officiels et visiteurs. Le drapeau national a été arboré et l’hymne national a été entonné. Une association des ethniques roumains de la localité kazakhe de Karaganda ainsi que le célèbre joueur de flûte de Pan Gheorghe Zamfir ont présenté un moment artistique.
Roxana Vasile, 31.07.2017, 13:04
C’était la fête au pavillon roumain de l’Exposition mondiale d’Astana, capitale du Kazakhstan. La Journée de la Roumanie a été marquée à la fin de la semaine dernière, en présence de nombreuses personnes, officiels et visiteurs. Le drapeau national a été arboré et l’hymne national a été entonné. Une association des ethniques roumains de la localité kazakhe de Karaganda ainsi que le célèbre joueur de flûte de Pan Gheorghe Zamfir ont présenté un moment artistique.
L’occasion pour la directrice de l’Institut culturel roumain, Liliana Ţuroiu, de déclarer : « Je suis très satisfaite et il y a un aspect que je souhaite mettre en exergue : aujourd’hui, le concept moderne de culture ne se limite plus à la création artistique ou aux aspects humanistes. Il s’élargit aussi au domaine des nouvelles technologies et à celui des sciences, parce que ces nouvelles technologies ne changent pas seulement le présent, mais aussi l’avenir. »
Effectivement, l’élément central du pavillon roumain, c’est le projet du laser le plus puissant du monde — ELI — de Măgurele, à proximité de Bucarest, car le thème de l’Exposition mondiale, c’est l’énergie de l’avenir. A l’aide de cinq tablettes connectées à la maquette et entre elles, on peut reconstituer ou simuler le processus physique d’obtention du fascicule de lumière.
Selon l’envoyé spécial de Radio Roumanie à Astana, beaucoup sont fascinés par la technologie exposée. Les gens viennent voir la maquette du laser et demandent des détails sur son fonctionnement quand il sera prêt. Quant aux spécialistes, ils ont eu des rencontres dans l’espoir de futures collaborations au projet de Măgurele.
Le directeur de l’Institut de physique et d’ingénierie nucléaire, l’académicien Nicolae Zamfir, a précisé : « ELI, ce n’est pas un projet uniquement pour la Roumanie, c’est un projet international. C’est ainsi qu’il a été conçu et qu’il sera. Des chercheurs du monde entier y prendront part. C’est la seule manière de s’assurer que les résultats seront à la mesure de l’investissement et des efforts financiers consentis par la Roumanie. »
L’Exposition d’Astana peut être un premier pas pour attirer des investissements censés s’avérer profitables sur le long terme, a souligné le commissaire du pavillon roumain, Mihai Dediu : « Comme je l’ai déjà dit, ce n’est pas une foire commerciale, mais je suis absolument persuadé que des contrats qui comptent pour l’économie roumaine vont suivre. »
A son tour, le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu, considère que la présence de la Roumanie à Astana confirme son potentiel dans le secteur de l’énergie : « Nous sommes capables de faire des projets qui dépassent de beaucoup ce que l’on envisage à l’heure actuelle — et je pense à l’installation laser de Măgurele. L’on considère que c’est, probablement, la proposition la plus révolutionnaire qui ait été faite à l’Exposition actuelle d’Astana. »
L’Exposition mondiale de la capitale kazakhe a commencé le 10 juin et restera ouverte jusqu’au 10 septembre.