La pandémie se répand, les autorités appellent à la prudence
Cette
semaine, le président roumain Klaus Iohannis a fait un nouvel appel à la
prudence et à la responsabilité en ce qui concerne l’application des mesures censées
limiter la propagation du nouveau coronavirus. Le pays traverse un moment
délicat, en raison de la hausse des cas de contamination et notamment des cas
graves, qui nécessitent des soins intensifs. La pression sur le système
sanitaire s’accroît aussi, avertit le chef de l’Etat.
Ştefan Stoica, 14.10.2020, 11:58
Cette
semaine, le président roumain Klaus Iohannis a fait un nouvel appel à la
prudence et à la responsabilité en ce qui concerne l’application des mesures censées
limiter la propagation du nouveau coronavirus. Le pays traverse un moment
délicat, en raison de la hausse des cas de contamination et notamment des cas
graves, qui nécessitent des soins intensifs. La pression sur le système
sanitaire s’accroît aussi, avertit le chef de l’Etat.
Klaus
Iohannis: « On est déjà dans une étape difficile, ce que l’on appelle la 2e
vague de la pandémie, et il est impératif de renverser cette tendance négative.
Cela ne vaut pas dire céder à la panique, mais communiquer avec un maximum de
transparence tous les aspects qui déterminent les plus réticents d’entre nous à
devenir conscients de la gravité de la situation », a insisté Klaus Iohannis.
Il
n’est pas nécessaire pour l’instant de décréter à nouveau l’état d’urgence,
a-t-il ajouté. Le président attire quand même l’attention sur le fait que cette
hypothèse sera prise en compte en fonction de l’avis des spécialistes. Pour le
moment, la Roumanie reste en état d’alerte, alors que les experts estiment
qu’il est nécessaire de multiplier les restrictions et de les mettre en place à
une échelle plus large.
Ceci
dit, le port du masque de protection sera obligatoire dans les lieus publics
extérieurs, dans les zones où l’incidence des contaminations au coronavirus
dépasse les 3 cas par mille habitants. Tant que le nombre des cas est à la
hausse, l’organisation d’événements privés en plein air et dans les espaces
clos est interdite. L’interdiction concerne des événements tels les mariages,
les baptêmes, les fêtes d’anniversaire et les repas festifs. Là où l’incidence
est de 1,5 cas de Covid-19 par mille habitants, les salles de cinéma et de
théâtre, les cafés et les restaurants pourront fonctionner à 50% de leur
capacité. Si le taux de 1,5 est dépassé, leur capacité sera réduite à 30% et
ils devront fermer à 23h. Si le taux d’incidence dépasse les 3 cas par mille
habitants, tous ces endroits seront fermés.
Il
existe déjà des normes pour la future campagne électorale du scrutin législatif
de décembre. Par exemple, les événements tenus dans les espaces clos ne
pourront réunir plus de 20 personnes, alors qu’en plein air il sera possible
d’en rassembler une cinquantaine.
De
son côté, le ministre de la Santé, Nelu Tataru, rappelle à la population les
règles simples qui aident à limiter le risque de tomber malade : porter le
masque de protection, garder la distance sociale, bien se désinfecter les mains.
« On mène une vie active et on veut la continuer. La multiplication des
cas entraîne la hausse de l’indice cumulé en 14 jours rapporté par mille
habitants. L’augmentation du nombre de cas entraîne la mise en place de
restrictions. Cela ne dépend que de nous, de chacun d’entre nous, de respecter
ces mesures de précaution et ces normes pour avoir une croissance limitée et
non pas exponentielle », a expliqué le ministre de la Santé. (Trad. Valentina
Beleavski)