La Lituanie, à la présidence de l’Union Européenne
« Moins de promesses, plus de réalisations » – c’est le moto des autorités de Lituanie, pays qui, à partir du premier juillet se trouve à la présidence semestrielle de l’Union Européenne. Parmi les nombreux dossiers à résoudre, le développement du Partenariat à l’Est ainsi que l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen.
Roxana Vasile, 02.07.2013, 13:27
« Moins de promesses, plus de réalisations » – c’est le moto des autorités de Lituanie, pays qui, à partir du premier juillet se trouve à la présidence semestrielle de l’Union Européenne. Parmi les nombreux dossiers à résoudre, le développement du Partenariat à l’Est ainsi que l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen.
La Lituanie tourne une nouvelle page, exceptionnelle, de son histoire. C’est de cette manière que la presse de Vilnius qualifie la présence, à partir du 1-er juillet , à la présidence tournante de l’Union Européenne du petit Etat à la Mer Baltique. Un pays comptant seulement 3,2 millions d’habitants et ayant adhéré à l’Union en 2004.
La Lituanie se remarque par plusieurs premières: début de sa première présidence du Conseil de l’Union Européenne ainsi que la première d’un Etat Balte dans les conditions où ses deux voisines ex-soviétiques — la Lettonie et l’Estonie — occuperont cette place dans la première moitié de 2015, respectivement dans le première partie de 2018. Plus que cela, la présidence lituanienne est la première d’une Union à 28 pays membres, avec l’adhésion de la Croatie au bloc communautaire.
La Lituanie est « parée » – affirme la présidente Dalia Grybauskaite, tandis que la presse nationale rappelle que la nécessité d’adopter des décisions importantes et rapides , attendus par toute l’Europe, repose sur ses épaules. Le contexte n’est pas simple, la présidence lituanienne coïncidant à la fin du mandat, en mai prochain, de la Commission Européenne et du Parlement Européen. En ce qui concerne l’ordre du jour européen, celui-ci est bien chargé comprenant les « affaires non-finalisées » héritées des autres présidences. Selon le site EUobserver, il faudrait gérer un nombre record de dossiers — 563 ( économiques pour la plupart ). En dépit du fait qu’elle n’est pas membre de la zone euro , la Lituanie a enregistré davantage de succès économiques pendant la crise que d’autres pays de l’Union Européenne. C’est la raison pour laquelle les autorités de Vilnius estiment que ce pays sera une bouchée d’air frais dans la famille européenne.
Par ailleurs, il faut adopter une série d’actes législatifs pour implémenter le budget 2014-2020. Il faut, également, discuter de la croissance économique, stopper la hausse du chômage et consolider les finances publiques tout comme il faut poursuivre les négociations sur l’accord commercial avec les Etats Unis d’Amérique.
Une attention spéciale sera accordée au Partenariat à l’Est, lors d’un sommet en novembre, à Vilnius et, entre autres, de parafer l’accord d’association avec la République de Moldova et la recommandation visant la libéralisation du régime des visas pour les citoyens de ce pays. Non pas en dernier lieu, l’accueil de la Roumanie et de la Bulgarie dans l’espace Schengen qui est estimé par les officiels lituaniens comme une question difficile. Plus tôt ou plus tard, cette question sera résolue – dit Dalia Grybauskaite — car, en dépit des questions encore à peaufiner, la volonté politique existe.
La Commission Européenne a communiqué les problèmes à résoudre, de sorte que la Roumanie et la Bulgarie savent très bien ce qu’elles doivent faire — concluent les autorités de Vilnius qui rappellent que dans ce dossier il est nécessaire d’avoir l’accord de tous les Etats membres dans les circonstances où, pour le moment, certains expriment des réserves…(trad. : Costin Grigore)