La Journée internationale du 8 mars et les droits des femmes
La Journée internationale de la femme est célébrée cette année dans le contexte d’une mobilisation sans précédent en faveur des droits des femmes, de l’égalité et de la justice, affirme l’ONU. Les débats autour de sujets tels le harcèlement sexuel, la violence et la discrimination à l’égard des femmes sont de plus en plus fréquents dans l’espace public. Les femmes du monde entier déploient d’intenses efforts afin d’obtenir davantage de droits et une visibilité accrue. L’ONU attire l’attention sur les droits des femmes vivant en milieu rural, lesquelles subissent plus de privations et de discriminations que les citadines. Même si l’égalité entre les femmes et les hommes est une des valeurs fondamentales de l’UE, cet objectif est toujours loin d’être atteint. Les femmes continuent d’être moins bien payées que les hommes, pour le même travail. Elles sont moins visibles dans la vie politique ou dans les postes de direction et se heurtent à des difficultés quand il s’agit de réconcilier vie professionnelle et vie familiale.
Mihai Pelin, 08.03.2018, 12:26
La Journée internationale de la femme est célébrée cette année dans le contexte d’une mobilisation sans précédent en faveur des droits des femmes, de l’égalité et de la justice, affirme l’ONU. Les débats autour de sujets tels le harcèlement sexuel, la violence et la discrimination à l’égard des femmes sont de plus en plus fréquents dans l’espace public. Les femmes du monde entier déploient d’intenses efforts afin d’obtenir davantage de droits et une visibilité accrue. L’ONU attire l’attention sur les droits des femmes vivant en milieu rural, lesquelles subissent plus de privations et de discriminations que les citadines. Même si l’égalité entre les femmes et les hommes est une des valeurs fondamentales de l’UE, cet objectif est toujours loin d’être atteint. Les femmes continuent d’être moins bien payées que les hommes, pour le même travail. Elles sont moins visibles dans la vie politique ou dans les postes de direction et se heurtent à des difficultés quand il s’agit de réconcilier vie professionnelle et vie familiale.
Bien des choses restent encore à faire en Roumanie au chapitre égalité des genres, a déclaré Mme Ana Birchall, vice premier-ministre chargé de la mise en place des partenariats stratégiques du pays, lors d’un récent événement organisé par Le Forum des femmes d’affaires de Roumanie. Ana Birchall : Bien sûr que les choses peuvent aller mieux, mais je pense que la Roumanie a fait des pas importants vers une égalité des chances réelle. Et là je ne me réfère pas seulement à la loi actuelle, qui stipule, entre autres, le principe « à travail égal, salaire égal ». Je dois avouer que c’est pour moi un honneur et une fierté de faire partie du premier gouvernement roumain dirigé par une femme.
Selon un rapport de l’UE, il faudrait 70 ans pour faire de l’égalité de rémunération une réalité et 20 ans pour atteindre la parité dans les parlements nationaux, c’est-à-dire 40 % au moins de représentants de chaque sexe. Une autre analyse récente révèle que les femmes qui postulent à un poste de manager ont plus de 40 ans et que, par rapport aux femmes, les hommes accèdent plus facilement aux postes de responsabilité. En général, les femmes hésitent à assumer des postes de direction, mais on constate, pendant les entretiens d’embauche, qu’elles présentent des CV beaucoup mieux structurés et qu’elles satisfont dans une plus grande mesure aux exigences du poste. Les femmes occupent seulement 35% des près de 7,3 millions de postes de direction. A l’échelle européenne, l’écart salarial entre hommes et femmes est de 23%. En Roumanie, 40% des femmes occupent des postes de direction et l’écart salarial est de 5%, ce qui la situe en dessus de la moyenne européenne. Selon les consultants, toutes les compagnies devraient agir pour la représentation égale des femmes et des hommes dans le management. (Trad. Mariana Tudose)