La Fête des Roumains de l’étranger
Samedi, à la Bibliothèque Centrale Universitaire de Bucarest, des spécialistes de la recherche roumaine ont été invités à débattre des sujets importants pour les Roumains de la diaspora qui souhaitent rentrer au pays ou qui souhaitent contribuer au développement de leur pays d’origine même s’ils vivent au-delà de ses frontières. Organisés sous le titre «L’excellence roumaine de l’étranger », ces débats ont mis l’accent sur l’idée de l’identité nationale à l’étranger, sur le rôle informatif de l’éducation roumaine, la seule capable de stimuler la jeune génération par des modèles à succès.
Valentin Țigău, 30.05.2016, 14:08
Samedi, à la Bibliothèque Centrale Universitaire de Bucarest, des spécialistes de la recherche roumaine ont été invités à débattre des sujets importants pour les Roumains de la diaspora qui souhaitent rentrer au pays ou qui souhaitent contribuer au développement de leur pays d’origine même s’ils vivent au-delà de ses frontières. Organisés sous le titre «L’excellence roumaine de l’étranger », ces débats ont mis l’accent sur l’idée de l’identité nationale à l’étranger, sur le rôle informatif de l’éducation roumaine, la seule capable de stimuler la jeune génération par des modèles à succès.
Dans ce contexte, dimanche, le président roumain Klaus Iohannis a demandé au gouvernement de présenter une Feuille de Route, par laquelle la diaspora devienne «une priorité nationale, de manière réelle», pour ne plus perdre le potentiel des Roumains à l’étranger, car ils peuvent avoir une contribution importante au développement de la Roumanie. Dans son message, le président a exhorté ses compatriotes de la diaspora d’exprimer leur amour pour la Roumanie «en étant meilleurs et plus responsables, en faisant leur travail de manière plus sérieuse, en s’occupant davantage les uns des autres, pour que la Roumanie devienne plus forte, plus prospère ». «Certains Roumains ont été séparés de leur pays par des circonstances historiques difficiles et c’est notre devoir de les soutenir pour qu’ils puissent garder leur identité, leurs traditions et leur culture. Et puis, ceux qui ont décidé pour le moment de vivre et de travailler à l’étranger, il faut les soutenir en défendant leurs droits et libertés», lit-on encore dans le message du président.
Dans le cadre des manifestations consacrées à la Journée des Roumains de l’Etranger, le Musée du village de Bucarest a organisé la Foire des traditions populaires des communautés roumaines vivant à proximité des frontières, dont le Maramures historique actuellement en Ukraine, la contrée du Timok en Serbie, la Bulgarie, la Bessarabie – actuellement en République de Moldova.
En faisant référence à ces communautés, le ministre chargé des relations avec les Roumains de l’étranger, Dan Stoenescu, a annoncé la création, en première, d’un centre d’information pour les Roumains, à Ismaïl, ville de la région d’Odessa, en Ukraine. Dans une interview pour Radio Roumanie, le ministre a précisé que ce centre aidera à mettre en œuvre des projets et des programmes censés soutenir la culture et la langue roumaine. Et pour cause : la diaspora roumaine compte plus de 3 millions et demi de personnes et il est donc normal que l’Etat roumain crée des politiques pour les soutenir et pour défendre leurs droits, a encore expliqué le ministre Dan Stoenescu. (Trad. Valentina Beleavski)