La coopération roumano-russe examinée à Moscou
La Roumanie et la Russie veulent intensifier leurs relations bilatérales marquées, ce dernier temps, par la stagnation et par l’absence d’un dialogue politique de haut niveau. Ce n’est que l’une des conclusions que l’on peut détacher à la suite de la visite, ces jours-ci, du chef de la diplomatie de Bucarest, Titus Corlàtean, à Moscou où il a rencontré son homologue Serghei Lavrov. Cette visite a eu lieu 10 ans après la signature du Traité politique roumano-russe et est la première après l’adhésion de la Roumanie à l’OTAN et à l’Union Européenne. La rencontre entre les chefs des diplomaties de Bucarest et de Moscou représente le feu vert pour la relance des relations bilatérales comme appréciait le ministre Titus Corlàtean : « Moi et mon collègue ,Serghei Lavrov, nous sommes d’accord que le potentiel de coopération au niveau du dialogue roumano-russe n’a pas été mis en valeur intégralement et que les perspectives positives existent pour l’impulsionner. Nous avons exprimé l’opinion qu’en assurant un dialogue politique constant ont peut réussir à mieux appuyer la coopération économique et dans d’autres domaines nécessaires aux deux parties. »
Leyla Cheamil, 10.07.2013, 16:59
La Roumanie et la Russie veulent intensifier leurs relations bilatérales marquées, ce dernier temps, par la stagnation et par l’absence d’un dialogue politique de haut niveau. Ce n’est que l’une des conclusions que l’on peut détacher à la suite de la visite, ces jours-ci, du chef de la diplomatie de Bucarest, Titus Corlàtean, à Moscou où il a rencontré son homologue Serghei Lavrov. Cette visite a eu lieu 10 ans après la signature du Traité politique roumano-russe et est la première après l’adhésion de la Roumanie à l’OTAN et à l’Union Européenne. La rencontre entre les chefs des diplomaties de Bucarest et de Moscou représente le feu vert pour la relance des relations bilatérales comme appréciait le ministre Titus Corlàtean : « Moi et mon collègue ,Serghei Lavrov, nous sommes d’accord que le potentiel de coopération au niveau du dialogue roumano-russe n’a pas été mis en valeur intégralement et que les perspectives positives existent pour l’impulsionner. Nous avons exprimé l’opinion qu’en assurant un dialogue politique constant ont peut réussir à mieux appuyer la coopération économique et dans d’autres domaines nécessaires aux deux parties. »
Et Titus Colàtean de continuer que cette rencontre était, également, nécessaire du point de vue de l’établissement d’un agenda économique solide dont les deux pays n’ont qu’à gagner dans les circonstances où les échanges commerciaux de 4,4 milliards de dollars enregistrés en 2012, les exportations de la Roumanie n’ont été que de 1,3 milliards.
A son tour, le ministre russe des AE, Serghei Lavrov a affirmé que son pays estime la Roumanie comme un partenaire important dans le sud-est européen. Concrètement, les deux ministres ont signé des documents bilatéraux importants dont celui de la fondation de l’Institut Culturel Roumain à Moscou et du Centre Scientifique et Culturel Russe à Bucarest ainsi que du programme intergouvernemental concernant la coopération dans les domaines de la culture, des médias, du sport et du tourisme.
Par ailleurs, Titus Corlàtean a mentionné la discussion du sujet des négociations directes, sans intermédiaires, avec les partenaires russes concernant l’exportation de gaz en Roumanie afin d’obtenir un tarif meilleur. La Roumanie a assuré l’année dernière un quart de sa consommation de gaz important de GAZPROM mais à travers des sociétés agrées par la compagnie russe à un prix trois fois plus grand que celui interne en Russie.
Autre sujet controversé, certainement, celui du sort du trésor national que la Roumanie a envoyé à Moscou en 1917 pour le protéger pendant la Première Guerre Mondiale. Le ministre roumain a demandé l’établissement d’une date claire pour la reprise des travaux de le commission mixte pour résoudre les problèmes historiques, celui du trésor compris…(trad. : Costin Grigore)