La collaboration roumano-allemande
Le moment le plus important de la visite officielle que le premier ministre roumain, Dacian Cioloş, a faite jeudi à Berlin, a été le dialogue avec la chancelière allemande, Angela Merkel. Les relations roumano-allemandes, notamment dans le domaine économique, ont constitué le thème principal. Vu que les échanges économiques dépassent les 20 milliards d’euros par an, l’Allemagne est tenue à Bucarest pour un des premiers partenaires. La chancelière allemande a précisé que Berlin considère la Roumanie comme un partenaire important. Angela Merkel : « Nos discussions ont été ciblées sur la manière d’améliorer la coopération économique. Nous avons déjà une collaboration avec le ministère de l’Economie et au printemps des activités qui intensifieront la coopération économique roumano-allemande sont prévues. Pour ce faire, la condition, c’est que le système juridique continue d’être amélioré en Roumanie. Une deuxième condition, c’est la lutte contre la corruption, domaine où des progrès visibles ont été enregistrés. Une fois la corruption éliminée, on peut parler de progrès économiques et d’une amélioration du niveau de vie en Roumanie. »
Valentin Țigău, 08.01.2016, 13:54
Le moment le plus important de la visite officielle que le premier ministre roumain, Dacian Cioloş, a faite jeudi à Berlin, a été le dialogue avec la chancelière allemande, Angela Merkel. Les relations roumano-allemandes, notamment dans le domaine économique, ont constitué le thème principal. Vu que les échanges économiques dépassent les 20 milliards d’euros par an, l’Allemagne est tenue à Bucarest pour un des premiers partenaires. La chancelière allemande a précisé que Berlin considère la Roumanie comme un partenaire important. Angela Merkel : « Nos discussions ont été ciblées sur la manière d’améliorer la coopération économique. Nous avons déjà une collaboration avec le ministère de l’Economie et au printemps des activités qui intensifieront la coopération économique roumano-allemande sont prévues. Pour ce faire, la condition, c’est que le système juridique continue d’être amélioré en Roumanie. Une deuxième condition, c’est la lutte contre la corruption, domaine où des progrès visibles ont été enregistrés. Une fois la corruption éliminée, on peut parler de progrès économiques et d’une amélioration du niveau de vie en Roumanie. »
Le premier ministre roumain affirme, à son tour, que Bucarest a obtenu des résultats visibles fans la lutte contre la corruption. Dacian Cioloş:: « Dans la lutte contre la corruption, la Roumanie a fait des efforts significatifs ces dernières années, les progrès commencent à être visibles dans la société. Le gouvernement est décidé à continuer la tendance positive et nous nous attendons que le prochain rapport du Mécanisme de coopération et de vérification de la Commission européenne en matière de justice reflète ces évolutions positives, y compris dans la décision que les Etats membres devraient prendre à l’égard de l’adhésion de la Roumanie à Schengen. »
La Roumanie attend depuis plusieurs années le feu vert pour accéder à l’espace européen de libre circulation, estimant qu’elle a rempli tous les critères d’admission et qu’elle agît déjà comme un Etat membre de cet espace, en matière de contrôle des frontières. Dans le contexte des récents défis lancés par l’émigration en masse, la chancelière allemande pense que l’espace Schengen doit être préservé et renforcé. Angela Merkel : «Schengen est apprécié par les citoyens européens. Et c’est pourquoi il faut tout mettre en œuvre pour le conserver et donner la possibilité aux pays désireux d’accéder à Schengen de devenir membres de cet espace et il est important que la Roumanie a pris beaucoup de mesures de sécurisation des frontières extérieures. »
Dans le cadre de la visite du premier ministre roumain à Berlin, une attention spéciale a également été accordée aux problèmes de la communauté roumaine d’Allemagne, forte de plus de 250.000 personnes selon les chiffres officiels. Une rencontre avec ses représentants, à l’ambassade de Roumanie, a donné l’occasion au premier ministre Cioloş d’annoncer qu’il conserverait l’indépendance politique jusqu’à la fin de son mandat et qu’il ne se porterait pas candidat aux élections législatives de l’automne prochain.