Initiatives pour les Roumains de l’étranger
Les informations seront délivrées en 11 langues. Ce projet, financé par des fonds européens, a pour cobénéficiaires l’Ecole nationale d’études politiques et administratives de Roumanie, ainsi que des universités et institutions publiques de neuf Etats européens.
Daniela Budu, 12.10.2017, 13:29
Les informations seront délivrées en 11 langues. Ce projet, financé par des fonds européens, a pour cobénéficiaires l’Ecole nationale d’études politiques et administratives de Roumanie, ainsi que des universités et institutions publiques de neuf Etats européens.
Sonia Dragomir, coordinatrice de projet au sein de l’Ecole nationale d’études politiques et administratives, parle des problèmes auxquels sont confrontés les travailleurs détachés : « Ils ont trait, par exemple, à la modalité de paiement des salaires, aux conditions de travail précaires, au manque d’informations relatives à la santé et à la sécurité au travail. A cela s’ajoutent les barrières linguistiques. Ces personnes travaillent, en général, dans des pays dont ils ne connaissent pas la langue officielle. En plus, elles ont rarement la chance d’être aidées par un conseiller chargé de leur faciliter la communication avec l’employeur. Dans la plupart des cas, ce sont des ONG ou des unions syndicales qui leur viennent en aide.»
Ces dix dernières années, près de 35% de la population active de Roumanie est partie travailler à l’étranger, a fait savoir le conseiller d’Etat Laszlo Borbely, coordinateur du Département pour le développement durable. Un des 17 objectifs principaux de la Stratégie nationale de développement durable vise justement à trouver des solutions pour stopper cette migration, a-t-il précisé.
Comme cette stratégie nécessite d’être révisée, il faudrait créer des noyaux de développement durable au niveau des ministères, a encore affirmé Laszlo Borbely: « Tous les aspects relatifs à la vie d’une société sont illustrés par ces 17 objectifs. Même si cela peut sembler compliqué, ces 17 objectifs, ainsi que les 169 cibles et les 244 indicateurs de suivi des objectifs, tels que définis par l’ONU, peuvent aider à réaliser des choses très utiles pour les communautés petites ou grandes. »
Selon l’étude la plus récente sur la diaspora, commandée par le projet de rapatriement RePatriot et réalisée par la compagnie Open-i Research, 57% des émigrants roumains souhaitent rentrer au pays. De même, 56% d’entre eux voudraient investir en Roumanie, mais le principal obstacle auquel ils se heurtent c’est la corruption. Enfin, 43% des Roumains de l’étranger estiment que les choses vont s’améliorer en Roumanie, contre 26% qui pensent le contraire.(Daniela Budu)