Hausse du salaire minimum, baisse de la TVA
Réuni dans sa dernière séance de 2015, le Gouvernement de Bucarest a approuvé la majoration du salaire minimum national, qui passera, au 1er mai prochain, de 1.050 lei (environ 230 euros) actuellement à 1.250 lei (276 euros). Les partenaires sociaux (syndicats et patronats) ont donné leur accord à cette décision qui avait déjà reçu l’avis favorable du Conseil Economique et Social. L’impact social en sera important, affirment les experts, par l’amélioration du niveau de vie et la diminution des écarts entre les différentes catégories de population. Les statistiques officielles font état de 1,1 millions de bénéficiaires de la majoration du salaire minimum, dont près de 40.000 fonctionnaires.
Mihai Pelin, 31.12.2015, 14:05
Réuni dans sa dernière séance de 2015, le Gouvernement de Bucarest a approuvé la majoration du salaire minimum national, qui passera, au 1er mai prochain, de 1.050 lei (environ 230 euros) actuellement à 1.250 lei (276 euros). Les partenaires sociaux (syndicats et patronats) ont donné leur accord à cette décision qui avait déjà reçu l’avis favorable du Conseil Economique et Social. L’impact social en sera important, affirment les experts, par l’amélioration du niveau de vie et la diminution des écarts entre les différentes catégories de population. Les statistiques officielles font état de 1,1 millions de bénéficiaires de la majoration du salaire minimum, dont près de 40.000 fonctionnaires.
Cette majoration sera suivie par d’autres mesures qui préviennent les licenciements et des blocages dans l’activité des sociétés commerciales, explique le porte-parole du gouvernement, Dan Suciu : « Ce risque existe ; dès le début, nous nous sommes préoccupés de le réduire, mais nous considérons que, dans les mois qui viennent et dans le nouveau contexte créé par le Code fiscal et les facilités fiscales en vigueur à partir du 1er janvier, les entreprises pourront trouver les ressources nécessaires pour appliquer cette majoration salariale sans subir des dégâts collatéraux significatifs. »
La réduction, au 1er janvier, de la TVA générale, qui passera de 24 à 20% est une autre mesure fiscale importante pour l’année 2016. Une réduction plus importante sera de mise pour des produits spécifiques : 5% pour les salles de cinéma, les musées, les livraisons de livres — manuels — journaux — revues, les événements sportifs et culturels. En 2016, la TVA sur les médicaments, les produits alimentaires, la fourniture d’eau potable et dans l’hôtellerie et restauration est de 9%. Le résultat en sera, du moins en théorie, une baisse des prix dans la première partie de la nouvelle année, d’après le modèle de 2015, lorsque la diminution de la TVA sur les denrées alimentaires a donné une inflation négative.
Les prix des carburants pourraient baisser, eux aussi, mais ce chapitre doit également compter avec l’évolution internationale du prix du brut, sachant que l’Etat roumain a maintenu le niveau de l’accise ainsi que l’accise supplémentaire, celle-ci devant disparaître en 2017. Les taxes sur représentent plus de la moitié du prix des carburants à la pompe en Roumanie.
L’année 2016 amène aussi une énergie électrique de 5-6% moins chère, un impôt sur les dividendes réduit à 5%, mais aussi des majorations de la taxe d’habitation et de la taxe foncière ainsi des assurances « au tiers ». Enfin, à commencer de la nouvelle année, les banques de Roumanie sont obligées à rapporter quotidiennement au Fisc, les noms des personnes physiques et morales qui ouvrent ou ferment un compte en banque, qui louent ou mettent fin à la location d’un coffre-fort. (trad.: Ileana Taroi)