Fonds pour les villes européennes
Sur ce montant, 15 milliards d’euros seront gérés directement par les villes elles-mêmes, une première, selon la commissaire européenne aux Politiques régionales, Corina Creţu: « C’est un signe de grande confiance pour les villes, mais aussi une grande responsabilité. Nous sommes maintenant dans l’attente des projets. Les villes devront présenter des projets de qualité. Les villes savent le mieux quels sont les besoins de la population, ce qui marche, ce qui ne marche pas. 19 villes roumaines toucheront des fonds directement du budget. Le gouvernement de la Roumanie a décidé que 25% de l’ensemble des fonds qui seront alloués entre 2016 et 2020 à la Roumanie iront directement aux villes – et c’est le taux le plus important d’Europe ».
Daniela Budu, 31.05.2016, 14:19
Sur ce montant, 15 milliards d’euros seront gérés directement par les villes elles-mêmes, une première, selon la commissaire européenne aux Politiques régionales, Corina Creţu: « C’est un signe de grande confiance pour les villes, mais aussi une grande responsabilité. Nous sommes maintenant dans l’attente des projets. Les villes devront présenter des projets de qualité. Les villes savent le mieux quels sont les besoins de la population, ce qui marche, ce qui ne marche pas. 19 villes roumaines toucheront des fonds directement du budget. Le gouvernement de la Roumanie a décidé que 25% de l’ensemble des fonds qui seront alloués entre 2016 et 2020 à la Roumanie iront directement aux villes – et c’est le taux le plus important d’Europe ».
L’officiel européen a précisé que la Commission organiserait des conférences sur l’Agenda urbain dans plusieurs villes roumaines, y compris à Bucarest. Selon elle, les problèmes communs entraîneront les villes européennes dans des partenariats. Corina Creţu: « Il est très important de travailler avec ces villes, de fournir de l’assistance technique pour avoir des projets de qualité, censés améliorer la vie des gens. Nous avons des expériences dans lesquelles des fonds ont été perdus, où il n’y a pas eu de projets de qualité, qui puissent avoir un impact majeur. J’encourage les pouvoirs publics roumains à s’investir dans ces partenariats. »
La secrétaire d’Etat au ministère du Développement régional, Mihaela Vrabete, a annoncé que la Roumanie participait déjà à deux des quatre partenariats lancés – Timişoara à celui sur la pauvreté urbaine et Constanţa au partenariat sur la qualité de l’air. Mihaela Vrabete a ajouté que : « Nous considérerons notamment le réseau de villes petites et moyennes sous l’angle de l’emploi et des compétences en matière de développement économique local. Et non dernièrement la planification des terrains de la manière la plus durable possible, parce que ces terrains sont pleins de ressources. Ce sera, bien entendu, un grand défi pour la Roumanie que de rassembler ses « acteurs pertinents », pour utiliser cette expression technique. A savoir les institutions, les associations, les entités oeuvrant dans le développement urbain dans les domaines respectifs. L’implication des citoyens est absolument nécessaire. Que nous haïssions ou pas le mot « volontariat », il convient de réfléchir aussi à ce que nous faisons pour nos villes. Si nous souhaitons vivre mieux, nous ne pouvons pas nous contenter de frapper à différentes portes, nous devons faire des choses nous-mêmes. Il est important de faire cela avec plaisir. »
L’Agenda urbain est une priorité de la présidence néerlandaise de l’UE. Les objectifs de l’Agenda sont d’améliorer le cadre législatif, d’utiliser les fonds européens de manière plus efficace et de participer à un échange de bonnes pratiques entre les villes européennes. (trad. Ligia Mihaiescu)