Fonds européens et projets éligibles
La Commissaire européenne à la politique régionale, Corina Creţu, se trouve en Roumanie pour discuter avec les autorités nationales et régionales des priorités de la Commission européenne et de l’absorption des fonds communautaires. A Bucarest, la capitale et à Iaşi, ville du nord-est du pays, elle a eu des rencontres avec les membres des commissions des affaires européennes du Parlement roumain, avec le ministre de la Santé, ainsi qu’avec des députés européens de Roumanie et des maires. Corina Creţu a également participé, aux côtés du vice – premier ministre Vasile Dâncu, à la conférence intitulée Ma ville, au sein de notre Europe; les défis qui se posent devant le développement urbain durable et le rôle des fonds européens. Dans une interview accordée à Radio Roumanie, Corina Creţu a déclaré qu’en Roumanie, le taux d’absorption des fonds communautaires pour la période 2007-2013 est de 88,7%. En échange, pour l’instant, le pays n’a accédé à aucune somme des 22 milliards d’euros alloués pour 2014-2020, a-t-elle précisé. Selon elle, cela s’explique par le flou qui persiste tant sur les institutions qui devraient s’occuper de l’absorption de ces fonds, que sur le rôle de l’Agence nationale de régulation des marchés publics.
Roxana Vasile, 30.09.2016, 13:01
La Commissaire européenne à la politique régionale, Corina Creţu, se trouve en Roumanie pour discuter avec les autorités nationales et régionales des priorités de la Commission européenne et de l’absorption des fonds communautaires. A Bucarest, la capitale et à Iaşi, ville du nord-est du pays, elle a eu des rencontres avec les membres des commissions des affaires européennes du Parlement roumain, avec le ministre de la Santé, ainsi qu’avec des députés européens de Roumanie et des maires. Corina Creţu a également participé, aux côtés du vice – premier ministre Vasile Dâncu, à la conférence intitulée Ma ville, au sein de notre Europe; les défis qui se posent devant le développement urbain durable et le rôle des fonds européens. Dans une interview accordée à Radio Roumanie, Corina Creţu a déclaré qu’en Roumanie, le taux d’absorption des fonds communautaires pour la période 2007-2013 est de 88,7%. En échange, pour l’instant, le pays n’a accédé à aucune somme des 22 milliards d’euros alloués pour 2014-2020, a-t-elle précisé. Selon elle, cela s’explique par le flou qui persiste tant sur les institutions qui devraient s’occuper de l’absorption de ces fonds, que sur le rôle de l’Agence nationale de régulation des marchés publics.
Corina Creţu: L’enveloppe impartie à la Roumanie pour l’exercice financier 2014- 2020 s’élève à 22 milliards d’euros, mais pour l’instant nous sommes toujours à l’étape de la mise en place des institutions de certification, de contrôle et de gestion des fonds européens. Quand on aura dépassé cette phase, nous espérons recevoir les factures à un rythme accéléré. Je sais que certains bénéficiaires ont démarré des projets à leur propre compte. Voilà pourquoi on attend la création des institutions appropriées afin de pouvoir transmettre officiellement à la Commission les factures pour les travaux effectués.
La commissaire européenne a été accompagnée par le ministre de la Santé, Vlad Voiculescu, dans sa visite à Iaşi. Le dialogue avec les autorités locales a porté entre autres sur les préparatifs en vue de la construction de trois hôpitaux, avec de l’argent européen. Si cette région du nord-est de la Roumanie jouit d’une attention particulière c’est parce qu’elle est la plus pauvre de l’UE.
Corina Creţu: Pour 2014-2020, cette région bénéficiera d’un budget de 1,18 milliards d’euros dans le cadre du Programme opérationnel régional, soit près de 20% de la somme allouée par le biais du Fonds régional en Roumanie. Nous espérons que les nouveaux élus tireront les leçons du passé et que nous pourrons démarrer des projets importants pour la période à venir.
L’absorption des fonds européens s’est avérée beaucoup plus compliquée qu’on ne le pensait. Le désintérêt, la bureaucratie touffue ou bien le détournement de l’argent communautaire sont autant d’entraves à l’accomplissement de certains projets locaux et régionaux. Bref, une meilleure absorption de ces fonds ne peut être que bénéfique pour les Roumains. (Trad. Mariana Tudose)