Exigence d’étiquetage dans le commerce de viande
Il y a plus d’un mois, un scandale affectant de nombreux acteurs du secteur agroalimentaire éclatait en Europe. Alors, les autorités britanniques avaient dépisté de la viande de cheval dans les hamburgers présentés comme étant produits de viande de bœuf et, ensuite, plusieurs pays européens ont découvert des fraudes liées à la fausse étiquette des produits surgelés ou conservés qui auraient du être fabriqués de viande hachée de bœuf.
Leyla Cheamil, 04.03.2013, 14:04
Il y a plus d’un mois, un scandale affectant de nombreux acteurs du secteur agroalimentaire éclatait en Europe. Alors, les autorités britanniques avaient dépisté de la viande de cheval dans les hamburgers présentés comme étant produits de viande de bœuf et, ensuite, plusieurs pays européens ont découvert des fraudes liées à la fausse étiquette des produits surgelés ou conservés qui auraient du être fabriqués de viande hachée de bœuf.
Dans ce scandale, le nom de la Roumanie a été impliqué mais les enquêtes nationales ont montré l’innocence du fournisseur roumain évoqué. Par la suite, la Commission Européenne a recommandé à tous las pays membres de l’UE, dont la Roumanie, d’effectuer à partir du 1-er mars des prélévations des tests pour déterminer l’ADN de cheval dans les aliments vendus contenant de la viande de bœuf ou étiquetés comme tels.
Parallèlement, on contrôle en Roumanie toutes les abattoirs et entrepôts du pays. L’engagement du gouvernement de Bucarest demeure le même à l’égard de l’étiquetage de la viande de cheval comme viande de bœuf. « Celui qui est dans l’erreur, paye » a garanti le ministre de l’Agriculture Daniel Constantin, affirmant qu’au niveau du marché intérieur un seul abus a été décelé, l’autorisation de la société respective étant suspendu jusqu’à l’achèvement de l’enquête par la Police.
Les dernières accusations viennent de Grèce où, selon la presse, serait arrivée de la viande de cheval étiquetée en Roumanie comme étant viande de bœuf.
Daniel Constantin a déclaré que la partie hellénique n’avait pas envoyé tous les éléments nécessaires aux investigations destinées à tirer au clair ce cas, sans exclure que, dans une période de crise financière, on pourrait avoir certaines industries nationales qui essayent de profiter du scandale pour en obtenir des avantages économiques : “Je pense que, en fin de compte, il s’agit d’une crise économique énorme et je pense que l’industrie de Roumanie et les autorités de Roumanie doivent protéger leurs producteurs, leurs transformateurs, leurs consommateurs indigènes contre cette question. Peut-être, il y a des Etats membres qui n’ont pas l’intérêt de faire la preuve, au plus vite, que cette fraude se produit sur leur territoire. C’est pourquoi, essayons d’être, nous, plus actifs, de sorte à dépister le plus vite possible l’endroit de la fraude et, ainsi, éliminer la Roumanie de cette suspicion. »
Et Daniel Constantin de rappeler que l’implication des firmes roumaines ne s’est pas avérée dans aucune des trois situations d’alerte à l’échelon européen qui montraient du doigt des noms de sociétés de Roumanie…(trad.: Costin Grigore)