Enquête pénale dans l’affaire de Crevedia
Les deux propriétaires de la station de GPL de Crevedia, (petite localité du sud de la Roumanie, pas
loin de la capitale), où des explosions mortelles se sont produites le 26 août
dernier, ont été retenus par la police, à l’issue des premières auditions au
Parquet Général. Ils sont accusés de destruction involontaire suivie par un
désastre. Leur société a été aussi mise en examen, pour la même infraction. Et
pour cause. Des dizaines de maisons avoisinant la station GPL ont été détruites
par un incendie dévastateur causé par l’explosion de ceux citernes à gaz
liquéfié, s’y ajoutent des travaux, des équipements, des installations et leurs
composantes – soit des conséquences que les deux administrateurs de la société
n’ont pas prévues, bien qu’ils auraient dû le faire. Selon les procureurs, du
30 septembre 2020 au 26 août 2023, cette société avait fonctionné
systématiquement en transgressant de manière répétée la loi concernant le
déroulement des opérations d’alimentation, de transport et dépôt de
combustibles du type GPL, vu que le point de travail de Crevedia n’était pas
autorisé en ce sens. Tout cela a créé les prémices qu’un incendie s’y déclare
le 26 août, suivi de plusieurs explosions. D’ailleurs, la seconde explosion
avait surpris les sapeurs-pompiers qui étaient en train d’intervenir pour atténuer
la première déflagration, d’où le grand nombre de blessés parmi les sauveteurs.
En fait, le nombre de blessés dans les rangs des civils aurait été encore plus
grand, si l’Inspection pour les Situations d’Urgence n’avait pas disposé
l’évacuation des civils et l’intervention à l’aide de robots pour refroidir les
citernes qui avaient pris feu, a expliqué Raed Arafat, le chef du Département
pour les Situations d’Urgence au sein du ministère de l’Intérieur.
Ştefan Stoica, 06.09.2023, 10:35
Les deux propriétaires de la station de GPL de Crevedia, (petite localité du sud de la Roumanie, pas
loin de la capitale), où des explosions mortelles se sont produites le 26 août
dernier, ont été retenus par la police, à l’issue des premières auditions au
Parquet Général. Ils sont accusés de destruction involontaire suivie par un
désastre. Leur société a été aussi mise en examen, pour la même infraction. Et
pour cause. Des dizaines de maisons avoisinant la station GPL ont été détruites
par un incendie dévastateur causé par l’explosion de ceux citernes à gaz
liquéfié, s’y ajoutent des travaux, des équipements, des installations et leurs
composantes – soit des conséquences que les deux administrateurs de la société
n’ont pas prévues, bien qu’ils auraient dû le faire. Selon les procureurs, du
30 septembre 2020 au 26 août 2023, cette société avait fonctionné
systématiquement en transgressant de manière répétée la loi concernant le
déroulement des opérations d’alimentation, de transport et dépôt de
combustibles du type GPL, vu que le point de travail de Crevedia n’était pas
autorisé en ce sens. Tout cela a créé les prémices qu’un incendie s’y déclare
le 26 août, suivi de plusieurs explosions. D’ailleurs, la seconde explosion
avait surpris les sapeurs-pompiers qui étaient en train d’intervenir pour atténuer
la première déflagration, d’où le grand nombre de blessés parmi les sauveteurs.
En fait, le nombre de blessés dans les rangs des civils aurait été encore plus
grand, si l’Inspection pour les Situations d’Urgence n’avait pas disposé
l’évacuation des civils et l’intervention à l’aide de robots pour refroidir les
citernes qui avaient pris feu, a expliqué Raed Arafat, le chef du Département
pour les Situations d’Urgence au sein du ministère de l’Intérieur.
A noter aussi,
qu’hormis l’enquête démarrée par le Parquet général et qui porte sur les causes
des explosions, 3 autres enquêtes sont en cours : une menée par le Parquet
Militaire sur la manière dont les pompiers ont agi, et deux autres lancées par
la Direction nationale anticorruption (DNA) sur les possibles abus de fonction
commis dans le processus d’autorisation et de fonctionnement de la station GPL
en question. Une station qui avait continué à fonctionner, même après avoir vu
son activité suspendue, en 2020, comme constaté par les procureurs.
La tragédie
Crevedia donne à nouveau du fil à retordre aux autorités roumaines, qui ont
déclenché d’amples contrôles dans toutes les stations GPL et stations-services
à travers le pays. Résultat : 2 000 carences constatées. Par ailleurs, une
bonne nouvelle nous vient de la part des médecins : la plupart des blessés de
cette tragédie ont quitté l’hôpital et le premier patient roumain qui a reçu
des soins à l’étranger dans cette affaire vient de rentrer au pays. Il s’agit
d’un pompier de 28 ans de Bucarest, qui s’est fait soigner à l’Hôpital
Universitaire de Graz, en Autriche. Quand même, il y a encore des patients
brûlés dans cet incident, toujours hospitalisés en Belgique, en Italie, en
Autriche, en Allemagne et en Norvège. Tous sont accompagnés par des membres de
leurs familles, y compris les patients restés en Roumanie. Tous recevront une
aide de la part de l’Etat durant la période d’hospitalisation, a encore décidé
l’Exécutif de Bucarest. (Trad. Valentina Beleavski)