Elections locales par temps de pandémie
Programmées initialement pour juin 2020, les élections locales de Roumanie ont été reportées au mois de septembre et auront lieu en un seul tour de scrutin. Tout cela en raison de la pandémie de coronavirus qui impose des conditions spéciales pour ce type d’événements. Entre temps, les mandats des leaders locaux ont été prolongés de 6 mois, ayant pour priorité la mise en place des mesures censées lutter contre la propagation du coronavirus. Sans doute, le scrutin local de cette année se déroulera dans des conditions à part, imposées par la pandémie. La campagne électorale démarre ce vendredi.
Leyla Cheamil, 27.08.2020, 12:08
Programmées initialement pour juin 2020, les élections locales de Roumanie ont été reportées au mois de septembre et auront lieu en un seul tour de scrutin. Tout cela en raison de la pandémie de coronavirus qui impose des conditions spéciales pour ce type d’événements. Entre temps, les mandats des leaders locaux ont été prolongés de 6 mois, ayant pour priorité la mise en place des mesures censées lutter contre la propagation du coronavirus. Sans doute, le scrutin local de cette année se déroulera dans des conditions à part, imposées par la pandémie. La campagne électorale démarre ce vendredi.
De son côté, le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a fait appel aux candidats et aux électeurs à respecter les normes de protection sanitaire pour que le scrutin puisse être tenu en toute sécurité. « Il est essentiel que chaque personne fasse de son mieux pour que la démocratie soit protégée en cette période », a insisté le président. « Cela est possible », poursuit-il, « si tout le monde respecte les normes et les mesures censées assurer un cadre optimal pour la tenue des actions électorales dans des conditions spéciales ». Il rappelle aussi qu’il existe des pays où plusieurs types d’élections ont été organisées par temps de pandémie, sans que cela ait eu un impact négatif sur le nombre des cas d’infection. En s’adressant aux candidats, Klaus Iohannis leur a demandé de ne pas exposer les gens au danger de la contamination, car la santé est plus importante que tout objectif électoral, alors que toute transgression des normes sanitaires sera sévèrement sanctionnée.
Le chef de l’Etat a néanmoins admis qu’il n’existait pas de scénario à risque zéro, mais si toutes les mesures spéciales sont comprises, assumées et mises en œuvre, tant par les organisateurs que par les citoyens, alors il est possible de réduire le risque au minimum. « Les élections sont le fondement de la démocratie », a ajouté le président. « Même si nous vivons une des périodes les plus compliquées de l’histoire récente de la Roumanie, la démocratie ne peut pas être suspendue, ni mises entre parenthèses, car elle garantit tous les droits et libertés dont nous bénéficions », a conclu Klaus Iohannis.
La campagne électorale du scrutin local démarre donc ce vendredi. La concurrence est acerbe notamment dans la capitale et dans les grandes villes. Chaque candidat fait ses calculs et imagine des stratégies pour attirer des votes et atteindre son objectif. A pourvoir au total : 41 postes de président de conseil départemental, plus de 1300 fonctions de conseiller départemental, 40.000 fauteuils de conseiller local et quelque 3200 postes de maire. Le poste le plus convoité est celui de maire général de la capitale, Bucarest, auquel 18 candidats sont en lice, dont 4 candidats indépendants. Parmi les favoris, mentionnons l’actuelle édile sociale-démocrate, Gabriela Firea, et son rival, Nicusor Dan, candidat indépendant soutenu par le Parti National Libéral (PNL, à la gouvernance) et par l’alliance formée des partis l’Union Sauvez la Roumanie (USR) et PLUS. (Trad. Valentina Beleavski)