Dossier Rosia Montana
Il y a un mois, le Parlement roumain avait institué une commission spéciale chargée d’analyser le projet de loi visant l’exploitation du. gisement d’or de Rosia Montanà (au centre). Cette exploitation est l’une des plus controversées, vu l’impact sur l’environnement de l’extraction par des cyanures. C’est, en réalité, la raison principale pour laquelle l’ouverture de la mine par la compagnie canadienne GOLD CORPORATION a été bloquée pendant de longues années par les autorités roumaines qui n’ont pas donné le feu vert d’environnement. Dans la tentative d’établir la vérité et de médier entre les adeptes et les ennemis du projet la commission parlementaire a procédé à une série d’audiences des spécialistes d’environnement, de géologie, d’extraction minière, de culture et d’économie.
Valentin Țigău, 16.10.2013, 14:18
Il y a un mois, le Parlement roumain avait institué une commission spéciale chargée d’analyser le projet de loi visant l’exploitation du. gisement d’or de Rosia Montanà (au centre). Cette exploitation est l’une des plus controversées, vu l’impact sur l’environnement de l’extraction par des cyanures. C’est, en réalité, la raison principale pour laquelle l’ouverture de la mine par la compagnie canadienne GOLD CORPORATION a été bloquée pendant de longues années par les autorités roumaines qui n’ont pas donné le feu vert d’environnement. Dans la tentative d’établir la vérité et de médier entre les adeptes et les ennemis du projet la commission parlementaire a procédé à une série d’audiences des spécialistes d’environnement, de géologie, d’extraction minière, de culture et d’économie.
A partir d’aujourd’hui, la commission discute par articles la projet de loi concernant Rosia Montanà déposé au Parlement, le texte final devrant réglementer l’exploitation aurifère des Carpates Occidentaux . La commission a audité mardi, pour la seconde fois, le ministre des grands projets, Dan Sova. Il a du répondre à plusieurs questions, depuis l’observation des normes de protections de l’environnement et de protection des objectifs archéologiques, jusqu’à la solution des expropriations de la zone. Sova a présenté les avantages économiques du nouveau projet de Rosia Montanà par rapport aux anciennes propositions et a certifié que l’Etat roumain surveillerait l’exploitation aurifère.
L’ancien ministre de l’environnement représentant de l’Union Démocrate des Hongrois de Roumanie, Attila Korodi, a attiré, néanmoins, l’attention sur le fait que le gouvernement ne s’appuie pas sur des données certaines mais seulement sur les données fournies par ROSIA MONTANA GOLD CORPORATION soulignant qu’en dépit des affirmations de la société canadienne , la méthode employant des cyanures de l’entier gisement n’est utilisée nulle part en Europe.
A son tour, le sénateur du Parti National Libéral, Dumitru Popescu Dian, dont le parti conteste le projet de loi, même si c’est l’œuvre d’un exécutif auquel il participe, a reproché au gouvernement le fait que par ce projet une compagnie privée peut procéder à des expropriations ceci étant, selon lui, un précédent dangereux.
En réplique, le ministre Sova déclare que les expropriations ne se feront qu’à travers des arrêts du gouvernement et que la raison pour laquelle la compagnie privée a été déléguée à faire des expropriations est que celle-ci agit d’une façon plus efficace que l’administration publique. Et Sova de poursuivre qu’aucune décision ne sera prise au sein de la compagnie sans l’accord de la partie roumaine et qu’il n’y a pas de danger de perte économique. On attend dans quelques jours l’achèvement du rapport de la commission spéciale et la présentation du texte devant le Parlement de Bucarest. (trad. : Costin Grigore)