Discussions sur l’espace Schengen
Le premier ministre roumain en exercice, Ludovic Orban, a souligné, à Munich, la pleine légitimité des aspirations de la Roumanie d’adhérer à l’espace de libre circulation, dans le contexte où elle remplit depuis longtemps les critères techniques requis. L’officiel roumain a récemment participé à la Conférence de sécurité de Munich, où il a déclaré que la refonte de l’entière fonctionnalité de l’espace Schengen était essentielle pour assurer la sécurité intérieure de l’UE. Le premier ministre Orban a également affirmé que l’Europe devait défendre ses frontières extérieures et éliminer les frontières intérieures. Il a plaidé en faveur d’une Europe ouverte à l’élargissement. Dans une interview à Radio Roumanie, Ludovic Orban a exprimé sa conviction que l’attitude des Etats membres qui s’opposent à l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen allait changer : « J’ai présenté les arguments puissants en faveur de l’acceptation de la Roumanie dans l’espace Schengen. Nous remplissons toutes les conditions en ce sens et je suis persuadé que l’attitude de certains pays va changer. »
Daniela Budu, 17.02.2020, 13:00
Le premier ministre roumain en exercice, Ludovic Orban, a souligné, à Munich, la pleine légitimité des aspirations de la Roumanie d’adhérer à l’espace de libre circulation, dans le contexte où elle remplit depuis longtemps les critères techniques requis. L’officiel roumain a récemment participé à la Conférence de sécurité de Munich, où il a déclaré que la refonte de l’entière fonctionnalité de l’espace Schengen était essentielle pour assurer la sécurité intérieure de l’UE. Le premier ministre Orban a également affirmé que l’Europe devait défendre ses frontières extérieures et éliminer les frontières intérieures. Il a plaidé en faveur d’une Europe ouverte à l’élargissement. Dans une interview à Radio Roumanie, Ludovic Orban a exprimé sa conviction que l’attitude des Etats membres qui s’opposent à l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen allait changer : « J’ai présenté les arguments puissants en faveur de l’acceptation de la Roumanie dans l’espace Schengen. Nous remplissons toutes les conditions en ce sens et je suis persuadé que l’attitude de certains pays va changer. »
Ludovic Orban a contredit l’idée selon laquelle la Roumanie ne serait pas préparée pour entrer dans l’espace de libre circulation à cause de la corruption. Dans ce contexte, il a déclaré que Bucarest s’était proposé d’achever le Mécanisme de coopération et de vérification en diminuant la corruption et en renforçant l’indépendance de la Justice. Et lui d’ajouter que s’il était question de conditionner l’octroi de fonds européens à la situation de l’Etat de droit, il faudrait établir des dispositions très claires valables pour tous les Etats membres, de sorte qu’il n’y ait pas de pénalités injustes. Ludovic Orban: « Puisque ce domaine se prête à des interprétations subjectives, il faut élaborer des réglementations très claires et précises, dresser la liste des éventuelles violations des dispositions de l’article 2 du Traité de l’Union et fixer les sanctions applicables dans chaque situation, pour écarter ainsi toute possibilité d’interprétation subjective ».
En ce qui concerne l’adhésion à la zone euro, Ludovic Orban a déclaré que: « Il existe cinq conditions obligatoires à remplir. L’objectif du cabinet que je dirige sera de satisfaire à ces conditions et de devenir partie intégrante de la zone euro. La pleine intégration dans l’UE se produira au moment où la Roumanie sera membre de la zone euro ».
L’adhésion à la zone euro figure depuis longtemps à l’agenda des gouvernements de Bucarest, mais l’horizon de l’intégration n’a cessé de reculer depuis l’entrée du pays dans l’UE en 2007. Si 2012 était la date initiale que s’était fixée Bucarest, à présent l’horizon d’attente pour rejoindre le club de la zone euro est 2024-2026 (Trad. Mariana Tudose)