Dilemmes et décisions pour les municipales roumaines
Après trois échecs, le Parti national libéral a nommé un quatrième candidat au fauteuil de maire général de Bucarest. Il sagit de lactuel leader de lorganisation bucarestoise de cette formation, Cătălin Predoiu. Les libéraux avaient démarré cette course avec leurodéputé Cristian Buşoi, pour le remplacer très vite avec leur premier vice-président, Ludovic Orban, qui avait de grandes chances de remporter le scrutin. Son nom a pourtant été impliqué dans une enquête du Parquet anti-corruption, et Ludovic Orban sest vu mis sous contrôle judiciaire pour corruption. Lhomme a démissionné de toutes ses fonctions, y compris celle de vice-président de la Chambre des députés et il a annoncé quil se retirait de la course électorale afin de ne pas mettre en question les chances de son parti.
Corina Cristea, 21.04.2016, 13:31
Après trois échecs, le Parti national libéral a nommé un quatrième candidat au fauteuil de maire général de Bucarest. Il sagit de lactuel leader de lorganisation bucarestoise de cette formation, Cătălin Predoiu. Les libéraux avaient démarré cette course avec leurodéputé Cristian Buşoi, pour le remplacer très vite avec leur premier vice-président, Ludovic Orban, qui avait de grandes chances de remporter le scrutin. Son nom a pourtant été impliqué dans une enquête du Parquet anti-corruption, et Ludovic Orban sest vu mis sous contrôle judiciaire pour corruption. Lhomme a démissionné de toutes ses fonctions, y compris celle de vice-président de la Chambre des députés et il a annoncé quil se retirait de la course électorale afin de ne pas mettre en question les chances de son parti.
Toutefois, le troisième choix des libéraux a également été un ratage. Marian Munteanu, ancien leader du mouvement étudiant et des protestations contre le pouvoir de souche communiste installé juste après la chute de Nicolae Ceauşescu, sest retiré de la course lui aussi tout en rejetant, néanmoins, les accusations portées contre lui davoir collaboré avec la police politique communiste, la Securitate.
Le quatrième candidat libéral est donc arrivé dans les starting blocks – Cătălin Predoiu. Il a fait savoir que, sil est élu, il a lintention de résoudre tous les grands problèmes de la capitale roumaine avant 2019, année de la présidence roumaine de lUE: « Jassume cette responsabilité et je mengage à mettre toute mon énergie et toutes mes compétences pour la victoire du PNL, pour la victoire de la droite, à Bucarest. En 2019, Bucarest sera la capitale dun pays qui prend la présidence de lUE. Jusqualors, nous devons mettre en œuvre une stratégie pour la modernisation et le développement de la ville », a dit Cătălin Predoiu, candidat libéral.
Dans le camp de lautre grande formation politique roumaine, le PSD, la sénatrice Gabriela Firea, a enregistré sa candidature mercredi, auprès de la Mairie de Bucarest. Elle a annonce quelle allait cibler sa campagne sur les jeunes et sur les solutions qui rendent meilleure la vie des habitants de Bucarest: « Je souhaite une campagne électorale civilisée, ouverte. Je vais participer à des rencontres et à des débats sur les défis de la capitale et les solutions que nous envisageons. Si les Bucarestois décident que je sois leur maire, les premiers résultats pourront être constatés dès les premiers mois, car je mettrai tout de suite en œuvre certaines solutions. Nous ne devons pas attendre des années pour voir la qualité de la vie des Bucarestois saméliorer », a précise la candidate sociale-démocrate, Gabriela Firea.
Toutefois, son parti nest pas tout à fait calme non plus. Son leader, Liviu Dragnea, attend vendredi la décision des juges après avoir été accusé par les procureurs davoir usé de son influence pour frauder les résultats du référendum de 2012 convoqué pour destituer le président de lépoque, Traian Băsescu.