Des évaluations de la Banque Nationale
Leyla Cheamil, 10.08.2023, 12:48
Selon
la présentation, le scénario de base a été construit conformément à la
législation en vigueur à l’époque et n’inclut pas l’impact des mesures de
consolidation fiscale discutés récemment par les autorités. Le gouverneur de la
Banque Nationale de Roumanie a précisé aussi que tant la croissance économique,
que la consommation présentaient des signes de ralentissement.
« On a une croissance économique, mais elle est considérablement
affaiblie pour cette année, par rapport aux estimations du début de cette
année. On a une augmentation du rythme annuel de la consommation dans le premier trimestre.
C’était une surprise pour nous aussi. On a eu une augmentation de la
consommation due à la majoration des revenus de la population, mais désormais on
observe un ralentissement de la consommation, probablement déterminé par les
dépôts à terme de la population. Ils ont augmenté considérablement dans cette
période sans doute grâce aux taux d’intérêt élevés. Bref, la consommation a
baissé et les épargnes ont augmenté. » a déclaré le gouverneur Mugur Isărescu. Selon lui, la Roumanie doit avoir une croissance économique reposant moins sur la
consommation et plutôt sur les investissements. Il a souligné que l’absorption
des fonds européens était essentielle pour cet objectif. En même temps, Mugur
Isărescu a déclaré que la Banque
Nationale de Roumanie soutenait entièrement le programme du Gouvernement
d’ajustement et de consolidation fiscale. Et pourtant, la décision à adopter
est plutôt politique que fiscale, précise le responsable de la Banque centrale
roumaine.
Mercredi
aussi, l’Institut National de Statistique a annoncé que le taux du déficit de
la balance commerciale dans le premier trimestre de cette année était de plus
de 13,3 milliards d’euros, soit inférieur de 2,1 milliards d’euros à celui
enregistré dans la première moitié de l’année dernière.
Selon l’INS, du 1er janvier au 30 juin
2023, les autos et les équipements de transport, mais aussi des autres produits
manufacturés ont compté pour beaucoup dans la structure des exportations et des
importations, soit un taux de plus de 45 % pour les exportations et de 36 %
pour les importations.