De nouveau sur le flanc est de l’OTAN
L’invasion de l’Ukraine par la Russie a remis en question avec acuité le renforcement du flanc oriental de l’Alliance de l’Atlantique Nord. La non-implication déclarée de l’OTAN dans les hostilités sanglantes qui tiennent la tête d’affiche de l’actualité mondiale depuis un bon nombre de jours n’équivaut pas à de la passivité, au contraire ! Les prétentions énoncées par Moscou à plusieurs reprises — que l’Ukraine ne rejoigne pas l’Alliance, comme elle le souhaiterait en tant qu’État souverain et indépendant, et que l’OTAN revienne à son architecture d’avant 1997 — ont été rejetées haut et fort. L’OTAN a demandé au président russe Vladimir Poutine d’arrêter immédiatement l’invasion d’un pays pacifique, de retirer sans conditions toutes ses forces d’Ukraine et d’entamer une approche diplomatique sincère. L’Alliance n’imposera pas de zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine, ni n’enverra de troupes dans ce pays, mais elle continuera à faire tout ce qui est en son pouvoir pour défendre chaque millimètre du territoire allié. Or, compte tenu des décisions et des menaces de l’homme fort du Kremlin, l’OTAN a décidé de renforcer ses défenses au sol, dans les airs et en mer, en envoyant plus de troupes sur son flanc est ainsi que des avions et des navires militaires placés en état d’alerte. Le président Klaus Iohannis a déclaré qu’à l’heure actuelle, Bucarest ne partait pas du scénario selon lequel le conflit en Ukraine voisine pourrait s’étendre, mais que la Roumanie continue d’augmenter considérablement, avec le soutien des alliés, sa capacité de dissuasion et de défense, en particulier en mer Noire. Klaus Iohannis :
Roxana Vasile, 07.03.2022, 12:14
L’invasion de l’Ukraine par la Russie a remis en question avec acuité le renforcement du flanc oriental de l’Alliance de l’Atlantique Nord. La non-implication déclarée de l’OTAN dans les hostilités sanglantes qui tiennent la tête d’affiche de l’actualité mondiale depuis un bon nombre de jours n’équivaut pas à de la passivité, au contraire ! Les prétentions énoncées par Moscou à plusieurs reprises — que l’Ukraine ne rejoigne pas l’Alliance, comme elle le souhaiterait en tant qu’État souverain et indépendant, et que l’OTAN revienne à son architecture d’avant 1997 — ont été rejetées haut et fort. L’OTAN a demandé au président russe Vladimir Poutine d’arrêter immédiatement l’invasion d’un pays pacifique, de retirer sans conditions toutes ses forces d’Ukraine et d’entamer une approche diplomatique sincère. L’Alliance n’imposera pas de zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine, ni n’enverra de troupes dans ce pays, mais elle continuera à faire tout ce qui est en son pouvoir pour défendre chaque millimètre du territoire allié. Or, compte tenu des décisions et des menaces de l’homme fort du Kremlin, l’OTAN a décidé de renforcer ses défenses au sol, dans les airs et en mer, en envoyant plus de troupes sur son flanc est ainsi que des avions et des navires militaires placés en état d’alerte. Le président Klaus Iohannis a déclaré qu’à l’heure actuelle, Bucarest ne partait pas du scénario selon lequel le conflit en Ukraine voisine pourrait s’étendre, mais que la Roumanie continue d’augmenter considérablement, avec le soutien des alliés, sa capacité de dissuasion et de défense, en particulier en mer Noire. Klaus Iohannis :
« Il est très clair que nous avons un agresseur – la Russie – et nous devons faire tout ce qu’il faut pour nous protéger et assurer une défense pour nos États. À cet égard, il est souhaitable et il est fort probable que les forces de l’OTAN se rapprochent du flanc oriental. »
Un important contingent de France et de Belgique, faisant partie de la Force de réaction de l’OTAN, est arrivé à la Base « Mihail Kogălniceanu », près de Constanţa (sud-est). Il y a aussi des soldats des États-Unis, d’Italie et d’Allemagne, et selon les plans, des forces supplémentaires y seraient dépêchées. « L’Alliance politique militaire la plus puissante du monde est ici, en Roumanie, renforçant le flanc oriental, pour protéger et défendre tous les alliés et chaque pouce du territoire de l’OTAN. Une attaque contre l’un d’entre nous sera considérée comme une attaque contre tous. Notre engagement envers l’article 5 du Traité de Washington est indéfectible », déclare aussi le premier ministre Nicolae Ciucă, général en réserve de l’armée.
D’autre part, le ballet diplomatique, avec le symbolisme évident de l’unité alliée, se poursuit en Roumanie. Après la cheffe de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et la ministre française des Armées, Florence Parly, cette semaine, c’est le tour de la cheffe de la diplomatie canadienne, Mélanie Joly, et bientôt de la vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris, de prouver, tout comme la Maison Blanche dit qu’elle le fera en Pologne, la force et l’unité de l’OTAN, ainsi que le soutien américain face à l’agression russe.
(Trad. : Ligia)