De l’état d’urgence à l’état d’alerte
A la mi-mai, cela fera deux mois depuis que le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a décrété l’état d’urgence, afin de prévenir la propagation du virus SARS CoV-2. Cela a conduit à restreindre certains droits fondamentaux des citoyens, tels la libre circulation. Lundi, le chef de l’Etat a annoncé que la Roumanie passerait de l’état d’urgence à l’état d’alerte. Cette dernière est une mesure de prévention visant à mettre en application immédiatement les plans d’actions et des mesures de prévention, d’avertissement de la population, de limitation et d’élimination des conséquences de la situation d’urgence. Les mesures doivent être proportionnelles aux situations qui les ont engendrées et sont d’application en respectant les conditions et les limites imposées par la loi. Le chef de l’Etat a mis en garde que la situation ne s’était pas encore améliorée. « Nous ne pouvons pas affirmer que la maladie soit passée, mais à un moment donné, il faut aller de l’avant et cela se concrétise, du point de vue organisationnel, par un passage de l’état d’urgence à l’état d’alerte », a indiqué le président. Il a précisé que l’assouplissement des mesures après la sortie de l’état d’urgence aurait lieu par étapes, environ toutes les deux semaines. A la mi-mai, la vie reviendra, progressivement, à la normale, et les déplacements à l’intérieur des localités, à l’exception de celles qui sont placées en quarantaine, seront permis sans attestation dérogatoire. En revanche, les déplacements à l’extérieur de la localité de domicile seront possibles uniquement sous certaines conditions, a ajouté le chef de l’Etat :
Leyla Cheamil, 05.05.2020, 13:45
A la mi-mai, cela fera deux mois depuis que le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a décrété l’état d’urgence, afin de prévenir la propagation du virus SARS CoV-2. Cela a conduit à restreindre certains droits fondamentaux des citoyens, tels la libre circulation. Lundi, le chef de l’Etat a annoncé que la Roumanie passerait de l’état d’urgence à l’état d’alerte. Cette dernière est une mesure de prévention visant à mettre en application immédiatement les plans d’actions et des mesures de prévention, d’avertissement de la population, de limitation et d’élimination des conséquences de la situation d’urgence. Les mesures doivent être proportionnelles aux situations qui les ont engendrées et sont d’application en respectant les conditions et les limites imposées par la loi. Le chef de l’Etat a mis en garde que la situation ne s’était pas encore améliorée. « Nous ne pouvons pas affirmer que la maladie soit passée, mais à un moment donné, il faut aller de l’avant et cela se concrétise, du point de vue organisationnel, par un passage de l’état d’urgence à l’état d’alerte », a indiqué le président. Il a précisé que l’assouplissement des mesures après la sortie de l’état d’urgence aurait lieu par étapes, environ toutes les deux semaines. A la mi-mai, la vie reviendra, progressivement, à la normale, et les déplacements à l’intérieur des localités, à l’exception de celles qui sont placées en quarantaine, seront permis sans attestation dérogatoire. En revanche, les déplacements à l’extérieur de la localité de domicile seront possibles uniquement sous certaines conditions, a ajouté le chef de l’Etat :
« A partir du 15 mai, les salons de coiffure, les cabinets dentaires, les musées vont rouvrir, mais tous dans des conditions spéciales de distanciation et respectivement d’hygiène. Nous porterons tous un masque dans les espaces publics fermés, et aussi dans les transports en commun. Pour quitter la localité, les déplacements feront l’objet de restrictions. Là encore, avec quelques exceptions. Il est permis de quitter la localité à des fins professionnelles, par exemple, pour des problèmes de santé, pour pratiquer un sport individuel, pour rouler à vélo. »
Klaus Iohannis a ajouté que les sportifs de performance pourront aller en cantonnement dans des conditions spéciales, mais que les compétitions sportives ne commenceraient qu’après une période assez longue de préparation. Il a souligné que même durant l’état d’alerte, les rencontres à plus de trois personnes seraient interdites. Le président a fait une nouvelle fois appel à la responsabilité. « Personne ne sait combien cette épidémie va durer et cela dépend de nous si ici, en Roumanie, on la contrôle mieux ou moins bien. Moi, je souhaite vraiment que nous la maîtrisions bien tous ensemble, ce qui veut dire respecter les indications des autorités », a conclu le chef de l’Etat.
(Trad. : Ligia)