De l’argent européen pour la transition verte
La Commission Européenne a annoncé que Le Fonds pour la Modernisation avait effectué, au cours de sa deuxième année de fonctionnement, des versements de 4,11 milliards d’euros, afin de soutenir 61 projets déroulés dans 8 pays bénéficiers. La Roumanie en a reçu le montant le plus généreux, c’est-à-dire presqu’un tiers du total, 1,39 milliards d’euros.Le projet qui a bénéficié de financement en Roumanie vise la construction de 8 parcs photovoltaïques et de 2 centrales électriques, ainsi que la modernisation des réseaux d’électricité du pays. Parmi les autres bénéficiaires figurent aussi la Croatie, la République Tchèque, l’Estonie, la Hongrie, la Lituanie, la Pologne et la Slovaquie. Selon la CE, le Fonds pour la Modernisation vise à aider les pays de l’UE à faibles revenues pendant leur transition vers la neutralité climatique. Ainsi contribueront les projets à la modernisation des systèmes énergétiques, ou bien à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans les domaines de l’énergie, de l’industrie, des transports et de l’agriculture. Ils seront aussi une solution pour accroître l’efficacité énergétique.
Daniela Budu, 23.12.2022, 16:09
La Commission Européenne a annoncé que Le Fonds pour la Modernisation avait effectué, au cours de sa deuxième année de fonctionnement, des versements de 4,11 milliards d’euros, afin de soutenir 61 projets déroulés dans 8 pays bénéficiers. La Roumanie en a reçu le montant le plus généreux, c’est-à-dire presqu’un tiers du total, 1,39 milliards d’euros.Le projet qui a bénéficié de financement en Roumanie vise la construction de 8 parcs photovoltaïques et de 2 centrales électriques, ainsi que la modernisation des réseaux d’électricité du pays. Parmi les autres bénéficiaires figurent aussi la Croatie, la République Tchèque, l’Estonie, la Hongrie, la Lituanie, la Pologne et la Slovaquie. Selon la CE, le Fonds pour la Modernisation vise à aider les pays de l’UE à faibles revenues pendant leur transition vers la neutralité climatique. Ainsi contribueront les projets à la modernisation des systèmes énergétiques, ou bien à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans les domaines de l’énergie, de l’industrie, des transports et de l’agriculture. Ils seront aussi une solution pour accroître l’efficacité énergétique.
La Commission annonce que l’appui accordé à ces investissements aidera les Etats membres bénéficiaires d’atteindre leurs objectifs concernant le climat et l’énergie pour 2030 et d’accélérer la transition verte dans l’UE.L’année dernière, le Fonds a mis 900 milliards d’euros à la disposition de 8 Etats bénéficiaires. Il s’ajoute à d’autres instruments de financement européen, notamment La Politique de Cohésion et Le Fonds pour une Transition Juste. Pour le prochain cycle des payements, les Etats bénéficiaires peuvent présenter leurs propositions d’investissements afin d’obtenir un possible soutien du Fonds pour la modernisation. Pour les projets non-prioritaires les propositions doivent être soumises jusqu’au 19 janvier 2023, tandis que pour les projets prioritaires la date butoir est le 16 février 2023. Pour la Roumanie, l’année prochaine, le principal défi sera l’absorption des fonds européens, y compris ceux du Plan Nationale de relance et de résilience. Les 41 % des 29 milliards d’euros alloués sont dirigés vers la transition verte.
Selon le Président de l’Association Patronale des Investisseurs Autochtones de la Roumanie, Cristian Pârvan, la principale préoccupation, tant pour le milieu des affaires, que pour les décideurs, doit être l’accès aux fonds européens par la réalisation des repères et des objectifs assumés dans le cadre du PNRR ainsi que par la remise, la sélection et le financement des projets viables. Cristian Pârvan: « Le milieu des affaires essaie de continuer sa mission et, évidement, de faire du profit. Et pourtant, il a beaucoup de défis, à partir des problèmes avec l’énergie, la main d’œuvre, jusqu’au fait que, pour l’instant, la solidarité économique européenne est seulement un désir, peu concrétisé dans quelques projets paneuropéens. » Selon Cristian Pârvan, c’est par une politique ferme, cohérente et bien ciblée que la Roumanie peut atteindre un autre niveau du développement. (trad. Andra Juganaru)