Commissaires européens à Bucarest
Les politiques de cohésion, qui ont le rôle de réduire les écarts de développement entre les différentes régions de l’Europe, doivent rester les principales politiques d’investissements de l’UE. Elles sont censées tenir compte des réalités sociales et démographiques de chaque pays membre. C’est ce qu’a déclaré la première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, lors d’une récente conférence internationale, à laquelle ont également participé deux commissaires européens. Il s’agit de Corina Creţu, chargée de la politique régionale et de Gunther Oettinger, responsable du budget et des ressources humaines.
Corina Cristea, 31.10.2018, 00:42
Les politiques de cohésion, qui ont le rôle de réduire les écarts de développement entre les différentes régions de l’Europe, doivent rester les principales politiques d’investissements de l’UE. Elles sont censées tenir compte des réalités sociales et démographiques de chaque pays membre. C’est ce qu’a déclaré la première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, lors d’une récente conférence internationale, à laquelle ont également participé deux commissaires européens. Il s’agit de Corina Creţu, chargée de la politique régionale et de Gunther Oettinger, responsable du budget et des ressources humaines.
Bucarest plaide en faveur de principes d’éligibilité plus clairs, qui puissent aider à juger de manière plus correcte les projets déposés en vue du financement européen, a encore déclaré Mme Viorica Dăncilă. Dans le futur cadre financier pluriannuel de l’UE, soit 2021 – 2027, la Roumanie bénéficiera d’un supplément de 7 milliards d’euros destinés aux politiques de cohésion, a précisé la commissaire européenne Corina Creţu. Cette politique, a-t-elle affirmé, est en fait la garantie d’une meilleure qualité de vie des citoyens européens et les résultats sont visibles en Roumanie aussi. Corina Creţu a par ailleurs rappelé que, depuis son adhésion à l’espace communautaire, en 2007, la Roumanie s’est vu allouer pour son développement plus de 45 milliards d’euros.
Les discussions entre la première ministre roumaine et le commissaire européen Gunther Oettinger ont notamment porté sur le cadre financier pluriannuel. Dans ce contexte, Viorica Dăncilă a souligné la nécessité que le budget européen soit élaboré en temps utile. Cela permettrait d’atteindre les objectifs de l’UE et assurerait la continuité de la mise en place des programmes bénéficiant de financement européens relatifs à la politique de cohésion après 2020. Voilà pourquoi Bucarest va déployer tous ses efforts, pendant son futur mandat à la tête du Conseil de l’UE, au premier semestre de 2019, pour faciliter le consensus au sein des pays membres et pour obtenir des progrès substantiels dans ce dossier à fort impact sur l’ensemble de l’action de l’Union, a assuré la cheffe du gouvernement roumain. La proposition de la Commission européenne pour le cadre financier pluriannuel 2021-2027 est équilibrée, a estimé le commissaire Oettinger. Il a ajouté qu’il avait fallu opérer certaines coupes budgétaires afin que des problèmes tels la migration, la sécurité et la défense puissent avoir des solutions financières appropriées. Pourtant, a-t-il souligné, la politique de cohésion, censée aider au développement économique des pays se situant en dessous de la moyenne européenne, a été réformée et continue de figurer parmi les politiques fondamentales de la construction européenne.