Cent jours à la présidence du Conseil de l’UE
Dans le bilan
présenté des cent premiers jours de mandat à la tête du Conseil de l’UE par la
première ministre Viorica Dăncilă, la chef du gouvernement a mis en évidence la
manière dont ses ministres ont mené à bien une bonne partie des dossiers
européens qui se trouvaient sur la table. Selon Mme Dăncilă, la Roumanie a géré
1.100 événements et réunions, et fermé par ailleurs 90 dossiers qui se
trouvaient sur la table du Conseil : « Avec la Représentation permanente de la
Commission européenne, nous avons réussi à bâtir une équipe efficace et
responsable. Je suis persuadé qu’après ce mandat, la Roumanie sera perçue comme
un Etat disposant d’une voix puissante et respectée en Europe ».
România Internațional, 18.04.2019, 13:08
Dans le bilan
présenté des cent premiers jours de mandat à la tête du Conseil de l’UE par la
première ministre Viorica Dăncilă, la chef du gouvernement a mis en évidence la
manière dont ses ministres ont mené à bien une bonne partie des dossiers
européens qui se trouvaient sur la table. Selon Mme Dăncilă, la Roumanie a géré
1.100 événements et réunions, et fermé par ailleurs 90 dossiers qui se
trouvaient sur la table du Conseil : « Avec la Représentation permanente de la
Commission européenne, nous avons réussi à bâtir une équipe efficace et
responsable. Je suis persuadé qu’après ce mandat, la Roumanie sera perçue comme
un Etat disposant d’une voix puissante et respectée en Europe ».
Mentionnant
certains dossiers récemment finalisés, Mme Dăncilă a salué l’adoption formelle
par le Conseil, en tant que dernier pas du parcours législatif, des normes
communes adoptées pour le marché du gaz, celles concernant les droits d’auteur,
les normes relatives aux contrats de vente des biens et du contenu numérique en
ligne. La première ministre a parlé aussi de l’importance des élections prévues
le 26 mai prochain, comptant pour la composition du futur Parlement européen.
En tant que présidente du Conseil de l’UE, la Roumanie a œuvré à la création
d’un environnement positif, et pour que les élections européennes se déroulent
dans les meilleures conditions possibles, établissant des normes pour la
protection des données à caractère personnel et pour sanctionner l’usage abusif
de ces dernières dans une éventuelle tentative visant à manipuler les
résultats.
Le gouvernement roumain s’est en outre activement impliqué dans la
recherche d’une solution équilibrée pour le Brexit. « Pendant notre
mandat, le Conseil a finalisé et adopté 15 propositions législatives, censées
limiter les dégâts dans l’éventualité d’un retrait du Royaume-Uni en l’absence
d’un accord », a affirmé Viorica Dăncilă. Ces instruments visent notamment
à limiter les dégâts dans une telle situation, a encore affirmé la première
ministre, pour préserver les intérêts des citoyens et l’économie. Pour cette
raison, Bucarest a arraché des décisions dans certains domaines clés, tels le
transport routier et aérien, la coordination des systèmes de sécurité sociale,
les visas, ou encore le programme Erasmus+. Mme Dăncilă a précisé que les
débats concernant la future architecture européenne allaient se poursuivre les
prochains mois, la Roumanie militant pour la consolidation du projet européen : « La Roumanie œuvre constamment en vue de renforcer
l’unité d’une Union véritablement unitaire, sans divisions d’aucune sorte,
qu’il puisse s’agir des critères géographiques, économiques ou sociaux, entre
les anciens et les nouveaux membres et ainsi de suite. »
Concernant la
question migratoire, Viorica Dăncilă a fait valoir que la présidence roumaine avait
achevé la révision du cadre juridique pour la mise en place du réseau européen
des officiers de liaison en matière de migration et qu’elle avait finalisé les
négociations qui vont donner des pouvoirs renforcés à l’Agence européenne de
garde-frontières et de garde-côtes. Quant au chapitre de la protection sociale,
la cheffe de l’Exécutif de Bucarest a souligné la finalisation des négociations
et l’adoption de plusieurs règlements européens visant à améliorer les
conditions de vie des citoyens européens. (Trad. Ionuţ Jugureanu)