Candidats roumains aux élections pour le Parlement Européen
Ce mercredi ce fut le terme final pour déposer les candidatures pour le Parlement Européen et à partir de jeudi on peut déposer les éventuelles contestations dont le délai maximum de solution est 16 avril. Ce qui était prévisible, tous les partis parlementaires ont avancé des listes complètes d’aspirants briguant les 32 mandats de députés européens auxquels la Roumanie a le droit. L’alliance de gauche formée par le Parti Social Démocrate (PSD) — l’Union Nationale pour le Progrès de la Roumanie — le Parti Conservateur, au gouvernement, leur partenaire dans l’Exécutif, l’Union Démocrate des Hongrois de Roumanie (UDMR), l‘opposition libérale et celle démocrate-libérale ont conservé, en général, pour les places éligibles de leur liste des noms ayant confirmé dans le mandat actuel les attentes des chefs des partis.
Bogdan Matei, 27.03.2014, 13:26
Ce mercredi ce fut le terme final pour déposer les candidatures pour le Parlement Européen et à partir de jeudi on peut déposer les éventuelles contestations dont le délai maximum de solution est 16 avril. Ce qui était prévisible, tous les partis parlementaires ont avancé des listes complètes d’aspirants briguant les 32 mandats de députés européens auxquels la Roumanie a le droit. L’alliance de gauche formée par le Parti Social Démocrate (PSD) — l’Union Nationale pour le Progrès de la Roumanie — le Parti Conservateur, au gouvernement, leur partenaire dans l’Exécutif, l’Union Démocrate des Hongrois de Roumanie (UDMR), l‘opposition libérale et celle démocrate-libérale ont conservé, en général, pour les places éligibles de leur liste des noms ayant confirmé dans le mandat actuel les attentes des chefs des partis.
Il est, d’ailleurs, extrêmement probable que les sociaux-démocrates Corina Cretu et Càtàlin Ivan, les libérales Norica Nicolai et Adina Vàlean, Théodor Stolojan des démocrates-libéraux ou Iuliu Winkler de UDMR se retrouvent dans le futur législatif communautaire. Entré en première dans la Parlement de Bucarest, le Parti du Peuple- Dan Diaconescu (PPDD) — populiste — ouvre sa liste avec son président fondateur , l’ex-vedette TV Dan Diaconescu. Hormis ces formations, ont également déposé des listes de candidats quelques partis extra-parlementaires.
Se revendiquant de la droite populaire l’ex-premier violon du gouvernement de coalition de la fin des années ’90, le Parti Pational Paysan Chrétien Démocrate et les nouvellement parus Mouvement Populaire, Nouvelle République et Force Civique — tous proches du président Traian Bàsescu. A gauche : l’Alliance Socialiste, le Parti de la Justice Sociale et le Parti Ecologiste.
Toujours en tant que formation indépendante, une liste a été déposée par l’Association Nationale des Agriculteurs. Jadis, au début des années 2000, le Parti de la Grande Roumanie (nationaliste, populiste) était la deuxième force politique du pays. Aujourd’hui, hors du Parlement de Bucarest, mais qui semble rester un label provoquant des passions. Actuellement dans une relation « toutes griffes dehors » le fondateur du parti, Corneliu Vadim Tudor et l’ex-maire de Cluj (Nord-ouest), Ghororghe Funar, ont déposé, sous le même sigle, des listes concurrentes. Laquelle de ces listes figurera sur les bulletins de vote, c’est la décision du Bureau Electoral Central.
A leur tour, entrent en lisse les candidats indépendants. Le nom le plus sonore est celui de l’ancienne championne mondiale de gymnastique sportive Corina Ungureanu. Acteur très populaire et politicien controversé, l’ancien ministre libéral de la Culture Mircea Diaconu est, lui aussi, candidat indépendant sans savoir s’il s’est en vain porté candidat. L’Agence Nationale d’Intégrité a avertit que, violant la loi concernent l’incompatibilité, il ne saurait plus occuper une fonction éligible jusqu’à 2015.
Pour la plupart de ces concurrents, la course électorale est un exercice tout à fait platonique. Selon les sondages concernent l’intention de voter, l’alliance dominée par le PSD pourrait s’adjuger la moitié des mandats. Le reste serait imparti entre libéraux, démocrates-libéraux, ceux du Mouvement Populaire et de l’UDMR. Aucune des autres listes n’atteindraient le seuil électoral de 5%. (trad. Costin Grigore)