Candidats à la présidence roumaine
Depuis la gauche au centre-droit, depuis le populisme à la plus pure forme d’extrême droite classique, depuis les anonymes aux protagonistes de la scène politique, l’électorat roumain se voit présenter une offre généreuse de candidats aux présidentielles de novembre. Cette diversité est complétée par l’inflation de prétendants à la fonction suprême — 14.
Florentin Căpitănescu, 24.09.2014, 15:48
Depuis la gauche au centre-droit, depuis le populisme à la plus pure forme d’extrême droite classique, depuis les anonymes aux protagonistes de la scène politique, l’électorat roumain se voit présenter une offre généreuse de candidats aux présidentielles de novembre. Cette diversité est complétée par l’inflation de prétendants à la fonction suprême — 14.
Le grand favori, dont la candidature a un peu dissipé le suspens de ces élections tant attendus, est le premier ministre Victor Ponta appuyé par le parti dont il est le leader — le Parti Social Démocrate (PDL) et par ses petits alliés de la coalition au co-gouvernement — L’Union Nationale pour le Progrès de la Roumanie (UNPR) et le Parti Conservateur (PC). Signe de sa potence électorale et de sa notoriété, non pas nécessairement de la performance, puisque sa prestation en tant que chef de l’orchestre gouvernemental soulève des signes d’interrogation. Victor Ponta a rendu officielle sa candidature soutenue par 2,3 millions de signatures. Cette multitude de signatures – commentent les analystes – est un coup voué à envoyer au plancher les espoirs de ses contre-candidats.
Parmi ceux-ci, on distingue l’homme proposé par l’opposition de centre-droit représentée par l’Alliance Chrétien-Libérale au sein de laquelle se sont associés le Parti National Libéral (PNL) et le Parti Démocrate Libéral (PDL). Le co-leader de cette alliance, Klaus Iohannis, maire de Sibiu (au centre) et la plus connue figure de la minorité allemande, étant recommandé principalement par la manière très appréciée d’administration de la ville transylvaine.
Désormais, pensent les observateurs, commence la catégorie des candidats qui ne conservent que des chances théoriques. Collègues, au un moment donné, au sein du PDL et parvenues dans leur carrière jusqu’à la hauteur du poste de ministre, Elena Udrea — actuellement leader du Parti du Mouvement Populaire (PMP- pro-présidentiel) et la parlementaire européenne Monica Macovei, comme indépendante, se donnent la main pour cette première : deux femmes candidates pour la fonction suprême de l’Etat. En plus de Iohannis et Udrea, la pléthore de candidats dont le CV comprend le PNL est complétée par l’actuel président du Sénat, Càlin Popescu Tàriceanu, ancien leader de la formation et premier ministre vers la moitié des années 2000, ainsi que le démissionnaire, cette semaine , de la position de chef du Service de Renseignements Etrangers (SIE), Teodor Melescanu.
Le leader de l’Union Démocratique des Hongrois de Roumanie (au co-gouvernement), Kelemen Hunor et du Parti du Peuple Dan Diaconescu (PP-DD, populiste, extra-parlementaire), Dan Diaconescu, du Parti de la Grande Roumanie, Corneliu Vadim Tudor et son ex-aide de camp, l’indépendant Gheorghe Funar, ex-édile de Cluj (nord-ouest) dans les années ’90, autant de personnages politiques connues. Ceux qui se sont maintenus loin des yeux du public, donc, de l’électorat, mais qui aspirent au fauteuil présidentiel soutenus par des formations de poche, sont : Constatntin Rotaru, représentant le Parti de l’Alternative Socialiste, William Brânza (ex-parlementaire du PDL – représentant le Parti Ecologiste Roumain et envoyé par la diaspora), Mirel Amaritei représentant le Parti PRODEMO et Szilagy Zsolt du Parti Populaire Hongrois de Transylvanie.