Campagne contre la violence dans les écoles
Le ministère roumain de l’Education nationale déroule cette campagne dans le contexte d’une série d’agressions perpétrées dans les écoles roumaines. Un lycéen a tiré sur l’un de ses camarades avec un pistolet airsoft, alors qu’un autre a poignardé un de ses collègues. Ce ne sont que deux exemples de telles violences. Qui plus est, le ministère de l’Education nationale a rapporté l’année dernière près de 10 000 actes de violences dans les écoles et lycées de Roumanie, soit 2 000 de plus par rapport à il y a deux ans. Et selon un rapport World Vision réalisé d’avril à mai 2022, un enfant sur 5 avoue que la violence est présente ou très présente dans son établissement.
Daniela Budu, 12.11.2022, 17:54
Le ministère roumain de l’Education nationale déroule cette campagne dans le contexte d’une série d’agressions perpétrées dans les écoles roumaines. Un lycéen a tiré sur l’un de ses camarades avec un pistolet airsoft, alors qu’un autre a poignardé un de ses collègues. Ce ne sont que deux exemples de telles violences. Qui plus est, le ministère de l’Education nationale a rapporté l’année dernière près de 10 000 actes de violences dans les écoles et lycées de Roumanie, soit 2 000 de plus par rapport à il y a deux ans. Et selon un rapport World Vision réalisé d’avril à mai 2022, un enfant sur 5 avoue que la violence est présente ou très présente dans son établissement.
L’ancien ministre de l’enseignement, Sorin Cîmpeanu, reconnaissait le phénomène et annonçait le besoin de constituer des groupes d’action anti-harcèlement dans toute les écoles du pays. « Vous n’êtes pas seuls », voilà le message que nous transmettons aux élèves victimes de violence verbale, physique et psychologique, que nous devons épauler et dont nous devons protéger les droits – annonce aussi la nouvelle ministre Ligia Deca. Dans un communiqué, le ministère a condamné tout acte de violence physique, verbale, psychologique et jugé qu’il était essentiel que les élèves ayant eu un comportement violent bénéficient de l’accompagnement approprié. Parallèlement, la famille et l’école doivent redoubler d’efforts pour que ces manifestations de violence ne se répètent pas – ont affirmé les autorités. En outre, le ministère annonce son intention de populariser par le biais des réseaux sociaux une série de notions élémentaires sur les différents types de violence et de cyber-harcèlement, sur l’utilisation des réseaux sociaux, sur les droits et obligations des élèves, sur le rôle des Centres départementaux de ressources et d’assistance éducationnelle et enfin sur le rôle de la Police.
L’institution a déjà lancé par le biais d’un clip vidéo, une campagne d’information au sujet de tels problèmes, dans le cadre de laquelle elle affirme ne pas rester indifférente aux épisodes répétés de violence ayant eu lieu ces derniers temps dans les écoles roumaines. Ecoutons la ministre de l’Education nationale, Ligia Deca: « L’école est un espace de l’apprentissage et de la socialisation, non pas des coups. Demandez aux professeurs de discuter avec vous sur les droits et les obligations que vous avez mais aussi sur les conséquences des faits de violence. Demander de l’appui lorsque vous sentez que la furie et la peur vous envahissent. Refusez de participer à tout acte d’agression physique ou verbale, de chantage, d’intimidation et même de harcèlement informatique. Et n’oubliez pas, vous n’êtes pas seuls ! » a déclaré la ministre de l’éducation nationale Ligia Deca.
L’institution qu’elle dirige a également annoncé l’organisation en coopération avec le ministère de l’Intérieur d’une série de sessions de travail pour décider d’un calendrier des activités de prévention sur la consommation de drogue, de prévention et de lutte contre les faits antisociaux dans les écoles primaires, et de conseil des élèves en situation à risque, parallèlement à la formation des enseignants sur ces sujets.