Bilan de la réunion annuelle de la diplomatie roumaine
Comme chaque année, en début d’automne, les diplomates roumains se sont réunis à Bucarest, pour débattre cette fois-ci de La Roumanie et des défis de sécurité aux confins de l’espace européen et euro-atlantique. En tant que membre de l’UE et de l’OTAN, la Roumanie a dû relever nombre de défis géostratégiques, a affirmé à cette occasion le chef de la diplomatie roumaine Bogdan Aurescu: « Nous ne pouvons pas ignorer le véritable couloir d’instabilité qui s’est créé autour des deux organisations dont nous faisons partie, avec de nombreux points chauds, notamment depuis l’agression de la Fédération de Russie en Ukraine et la modification de l’équilibre sécuritaire dans la région de la Mer Noire suite à l’occupation illégale et à la militarisation de la Crimée, jusqu’à l’escalade du phénomène terroriste, le défi toujours croissant de la migration illégale, les différentes crises et l’instabilité des structures étatiques dans le sud. Se trouvant à la frontière orientale de l’UE et de l’OTAN, au point d’inflexion avec le voisinage méridional, par la région élargie de la Mer Noire, la Roumanie a le devoir et la responsabilité de s’investir de manière substantielle dans l’effort de promouvoir la stabilité, la démocratie et la prospérité ».
Corina Cristea, 04.09.2015, 13:28
Comme chaque année, en début d’automne, les diplomates roumains se sont réunis à Bucarest, pour débattre cette fois-ci de La Roumanie et des défis de sécurité aux confins de l’espace européen et euro-atlantique. En tant que membre de l’UE et de l’OTAN, la Roumanie a dû relever nombre de défis géostratégiques, a affirmé à cette occasion le chef de la diplomatie roumaine Bogdan Aurescu: « Nous ne pouvons pas ignorer le véritable couloir d’instabilité qui s’est créé autour des deux organisations dont nous faisons partie, avec de nombreux points chauds, notamment depuis l’agression de la Fédération de Russie en Ukraine et la modification de l’équilibre sécuritaire dans la région de la Mer Noire suite à l’occupation illégale et à la militarisation de la Crimée, jusqu’à l’escalade du phénomène terroriste, le défi toujours croissant de la migration illégale, les différentes crises et l’instabilité des structures étatiques dans le sud. Se trouvant à la frontière orientale de l’UE et de l’OTAN, au point d’inflexion avec le voisinage méridional, par la région élargie de la Mer Noire, la Roumanie a le devoir et la responsabilité de s’investir de manière substantielle dans l’effort de promouvoir la stabilité, la démocratie et la prospérité ».
La crise de la migration a dominé le débat qui a ouvert la réunion annuelle de la diplomatie roumaine, la conclusion en étant que les solutions unilatérales ou nationales à ce problème n’étaient pas efficaces. Présent aux discussions, le premier ministre Victor Ponta a fait savoir que les préparatifs de la Roumanie afin de gérer la crise des réfugiés figureront à l’agenda de la prochaine réunion du Conseil suprême de défense du pays:« Je peux vous dire une seule chose: nous ne restons pas les bras croisés, nous sommes préparés, mais il est important que les décisions et la communication soient faites de manière coordonnée ».
Pour sa part, le président Klaus Iohannis a demandé aux diplomates roumains accrédités à l’étranger de s’investir davantage à faire la promotion des intérêts économiques de Bucarest, plaidant à nouveau en faveur de l’admission de la Roumanie dans l’espace Schengen. Klaus Iohannis : « L’adhésion à l’espace Schengen restera sans doute un des objectifs des mois à venir. Hormis le fait de remplir les conditions nécessaires en ce sens, il est important de réitérer que l’inclusion de la Roumanie dans cet espace aidera à renforcer la sécurité des frontières extérieures de l’UE ».
Par ailleurs, garantir les droits des Roumains de l’étranger reste un devoir fondamental de la Roumanie, a encore souligné le chef de l’Etat, tout en exprimant son espoir que les acteurs politiques tiendront leur promesses en ce qui concerne le vote par correspondance. Enfin, mentionnons que la révision du Partenariat Oriental et la relation prioritaire de Bucarest avec la République de Moldova ont été d’autres sujets importants débattus cette semaine lors de la réunion annuelle de la diplomatie roumaine. (trad. Mariana Tudose)