Améliorer le système médical roumain et la santé des Roumains
Le président Klaus Johannis demande des solutions censées accroître l’efficacité et la performance du système sanitaire roumain, au plus grand profit de la population. Dans un discours lors du lancement du Programme national de prévention, le chef de l’Etat a plaidé pour un style de vie correct et pour l’égalité des chances en ce qui concerne l’accès aux programmes faisant la promotion d’une vie saine et l’accès à l’éducation en ce sens.
Daniela Budu, 25.02.2016, 13:25
Le président Klaus Johannis demande des solutions censées accroître l’efficacité et la performance du système sanitaire roumain, au plus grand profit de la population. Dans un discours lors du lancement du Programme national de prévention, le chef de l’Etat a plaidé pour un style de vie correct et pour l’égalité des chances en ce qui concerne l’accès aux programmes faisant la promotion d’une vie saine et l’accès à l’éducation en ce sens.
Selon le président, la Roumanie peut aider les pays des Balkans dans ce domaine. Klaus Iohannis: « Notre pays peut devenir fournisseur d’expertise dans des secteurs médicaux de premier rang, tels que le système de surveillance de la grippe, les services d’urgence ou encore la législation antitabac.»
Une population en bonne santé est, avant tout, une population bien informée, estime encore le chef de l’Etat. Par conséquent, l’éducation dans l’esprit d’une vie saine doit viser prioritairement les enfants et les adolescents, sans oublier pour autant les personnes défavorisées.
A son tour, le ministre de la Santé, Patriciu Achimaş Cadariu, a fait savoir qu’un plan pluriannuel dans le domaine faisait désormais l’objet d’un débat public: « Les principes fondamentaux de ce plan sont l’équité et l’accès universel aux services préventifs de santé, des services ciblés sur les besoins spécifiques des bénéficiaires et sur le respect envers ceux-ci. L’objectif de ce plan, étendu sur 5 ans, est de faire augmenter constamment le taux de population ayant une conduite responsable concernant sa santé, notamment au sein des catégories considérées à risque. »
Le ministre Achimaş Cadariu souhaite également introduire une nouvelle discipline scolaire : «L’éducation par la santé», une classe censée informer les enfants sur l’alimentation saine, l’hygiène, la lutte contre l’alcool et le tabac.
Par ailleurs, un accord a été signé à Bucarest sur une coopération, en 2016 et 2017, entre l’Organisation Mondiale de la Santé et le ministère roumain de la Santé. L’occasion pour l’OMS de saluer les efforts de la Roumanie de mettre sur pied des programmes de prévention et le lancement, en ce mois de février, du Plan de surveillance et de contrôle des infections nosocomiales, ainsi que la récente adoption de la loi interdisant la cigarette dans les espaces publics clos. En même temps, le premier débat public sur le projet de la loi de la vaccination aura lieu la semaine prochaine.
Et c’est toujours ce printemps que le ministère de la Santé se penchera sur des programmes de dépistage précoce du cancer du col de l’utérus, du cancer du sein et du cancer colorectal. Tout cela s’inscrit dans le Plan de contrôle du cancer qui doit être lancé en avril prochain.
Notons aussi pour terminer que des contrôles croisés auront lieu dans tous les hôpitaux de Roumanie à partir du 10 mars, une mesure prise suite à plusieurs infections graves chez des bébés, des infections qui ont causé plusieurs décès et dont la cause reste inconnue. (Trad. Valentina Beleavski)