Aide aux victimes du tremblement de terre d’Italie
A l’agenda de la visite: des rencontres avec les compatriotes blessés
et les familles du camp de sinistrés de la région d’Amatrice, ainsi que la
participation aux funérailles organisés à la mémoire des victimes du séisme aux
côtés du président italien Sergio Mattarella et du premier ministre Matteo
Renzi.
Corina Cristea, 30.08.2016, 12:34
A l’agenda de la visite: des rencontres avec les compatriotes blessés
et les familles du camp de sinistrés de la région d’Amatrice, ainsi que la
participation aux funérailles organisés à la mémoire des victimes du séisme aux
côtés du président italien Sergio Mattarella et du premier ministre Matteo
Renzi.
Le gouvernement de Bucarest a adopté lundi, au cours d’une séance extraordinaire un premier paquet de mesures visant à soutenir les Roumains affectés par le séisme d’Italie.
Le premier ministre Dacian Cioloş explique : « Nous accordons des aides d’urgence aux familles des personnes décédées, en même temps nous soutenons les membres des familles qui se déplacent de Roumanie en Italie pour venir en aide aux personnes touchées par cette catastrophe. Nous avons prévu aussi une aide spécifique pour les enfants orphelins. La ministre chargée des relations avec les Roumains du monde, Maria Ligor, est déjà sur place, elle a rencontré les Roumains hospitalisés, les familles des autres victimes et les représentants des autorités italiennes.»
Des aides financières d’urgence seront donc accordées aux familles des Roumains tués par le séisme – 1000 euros pour chaque personne décédée – et une aide spécifique de 6000 euros – aux enfants devenus orphelins suite à la secousse de la semaine dernière. Une autre aide de 1000 euros sera accordée pour qu’un membre de la famille de chaque victime puisse se déplacer de Roumanie en Italie. S’y ajoute un soutien financier de 10.000 euros pour les familles qui détenaient un logement dans la zone dévastée par le séisme, plus précisément un logement détruit à plus de 50%. Toutes ces aides seront octroyées sur demande individuelle auprès des missions diplomatiques et sections consulaires du ministère roumain des Affaires Etrangères ou bien auprès des agences départementales pour les prestations et l’inspection sociale.
Par ailleurs, le premier ministre Dacian Cioloş demande une analyse de la capacité de réaction de la Roumanie en cas de catastrophe similaire à celle d’Italie ; les responsables des secteurs concernés doivent présenter un rapport en ce sens d’ici deux semaines.
C’est ainsi que revient dans l’actualité un sujet longuement débattu en Roumanie : la nécessité de consolider les bâtiments détériorés, dont une bonne partie se trouvent au centre-ville de la capitale, Bucarest, des immeubles construits il y a plusieurs décennies, selon des normes incompatibles avec les caractéristiques sismiques de la zone. Les autorités de Bucarest admettent que ce problème traine depuis de longues années, notamment à cause des propriétaires qui refusent de quitter temporairement leurs logements pour laisser la place aux chantiers. Par conséquent, l’Exécutif envisage entre autres d’initier des projets législatifs qui fassent changer cet Etat des lieux. Pour l’instant, le gouvernement a modifié le document qui régit l’organisation de l’Inspection générale pour les situations d’urgence, en y créant 4 nouvelles structures chargées de former le personnel spécialisé et la population pour intervenir en situation d’urgence. (Trad. Valentina Beleavski)