Affaires européennes discutées avec les citoyens, à Bucarest
Le chef du gouvernement de Bucarest, Dacian Cioloş, a participé, jeudi, à un dialogue avec les citoyens roumains, aux côtés du vice-président de la Commission européenne, responsable de l’emploi, la croissance, l’investissement et la compétitivité. Les discussions ont porté sur des sujets d’actualité à l’agenda de l’UE et de la Roumanie, avec un accent sur le Plan d’investissements pour l’Europe, le « plan Juncker », comme on l’appelle. Il vise à mobiliser au moins 315 milliards d’euros dans des investissements privés et publics pour une période de 3 ans. Au sujet des investissements sur le long terme en Roumanie, Dacian Cioloş a attiré l’attention qu’un point faible, c’est la capacité de tenir les promesses et de mener les projets à bonne fin. D’autre part, il a estimé que la continuité et la prédictibilité des projets entamés, notamment dans le domaine de la santé, de l’éducation et de l’infrastructure, étaient plus importantes que l’absorption des fonds européens. Le premier ministre roumain a annoncé que l’Exécutif envisageait de construire de nouveaux hôpitaux.
Mihai Pelin, 02.09.2016, 13:23
Dacian Cioloş : « Au delà du problème des revenus, des salaires des médecins et de la stabilité et de la visibilité pour eux dans le système, nous concentrons notre attention aussi sur l’élaboration de quelques projets d’investissements dans des hôpitaux. Nous commerçons à construire deux hôpitaux à Bucarest. Nous avons trois hôpitaux régionaux et il est probable que jusqu’à la fin de l’année, nous en aurons encore deux ou trois. Nous disposons aussi d’un financement du Fonds européen d’investissements en vue de l’élaboration de ces projets. Mais encore une fois, la continuité et la prédictibilité sont nécessaires dans de tels investissements. »
Au cours des débats, Dacian Cioloş a rappelé que cette année, le gouvernement a majoré le budget de la recherche. Il a déclaré souhaiter encourager les jeunes Roumains compétents travaillant dans ce domaine à rester au pays, à attirer les chercheurs étrangers à investir en Roumanie, respectivement à convaincre des compagnies étrangères à développer des centres de recherches, de développement et d’innovation en Roumanie. A son tour, Jyrki Katainen a affirmé qu’il est important que la Roumanie investisse tant dans la recherche et le développement que dans l’enseignement professionnel.
Jyrki Katainen : « Nous encourageons la Roumanie à se concentrer à l’avenir sur les politiques de recherche-développement, mais aussi à maintenir la politique d’encouragement à la formation professionnelle, notamment dans la formation des enseignants. Moi, je mènerais la formation des professeurs au plus haut niveau. Plus vous avez des enseignants avec une formation meilleure, et plus la population sera formée aussi, elle aura davantage de connaissances. »
Le vice-président de la Commission européenne et le premier ministre roumain ont également parlé du besoin de transparence dans le déroulement des projets financés de fonds européens. (Trad. Ligia Mihaiescu)