6.04.2015 (mise à jour)
Bucuresti — Le MAE de Bucarest continue les opérations pour évacuer les ressortissants roumains du Yémen, pays en proie à une guerre civile qui a fait plus de 500 morts des deux dernières semaines. Six Roumains ont été rapatriés à la fin de la semaine dernière, tandis que 17 autres avaient regagné la Roumanie fin mars. La cellule de crise mise en place au MAE continue à fournir de l’assistance et de la protection consulaire aux compatriotes touchés par la détérioration grave de la situation sécuritaire au Yémen. La diplomatie roumaine collabore avec les organisations internationales impliquées dans les opérations d’évacuation et avec les Etats qui agissent pour le rapatriement de leurs ressortissants de ce pays africain. Les miliciens chiites houthis, fidèles à l’ancien président Ali Abdallah Saleh et appuyés par l’Iran, contrôlent une grande partie du territoire yéménite, y compris la capitale Sanaa. Leurs adversaires sont les Comités populaires et les forces loyales au président légitime Abd Rabbo Mansour Hadi.
Newsroom, 06.04.2015, 18:56
Justice- La Haute Cour de Justice et de Cassation doit se prononcer mardi sur la rêquete avancée récemment par l’ex ministre des Finances, Darius Valcov, d’annulation de son détention provisoire et son remplacement par la sentence d’assignation à résidence. Darius Vâlcov est accusé d’avoir accordé des contrats privilégiés en échange pour 2 millions d’euros en 2008 — 2009, lorsqu’il était maire de la ville de Slatina, dans le sud de la Roumanie. La semaine dernière, le Sénat a accepté d’élargir l’enquête dans le cas de Valcov, accusé cette fois -ci, de trafic d’influence. Selon les procureurs anticorruption, ces quatre dernières années, pendant ses mandats de ministre et de sénateur, Darius Vâlcov a effectué des opérations financières incompatibles avec les fonctions qu’il détenait.
Cyber-sécurité — La loi sur la cyber- sécurité est impérieusement nécessaire, a déclaré lundi le ministre pour la Société informationnelle, Sorin Mihai Grindeanu. Dans une interview à Radio Roumanie, celui-ci a précisé que dans le courant de l’année dernière, le monde a recensé plus de 80 millions de cyber alertes, de 30% de plus qu’en 2013. Le Parlement roumain a adopté fin 2014 la loi de la sécurité cybernétique que la Cour constitutionnelle a par la suite déclarée contraire à la loi fondamentale du pays. Selon la Cour constitutionnelle, le texte était contraire aux dispositions de la Constitution concernant l’Etat de droit et le principe de la légalité, ainsi qu’aux celles concernant la vie personnelle, familiale et privée, ainsi que le secret de la correspondance.