30.10.2013 (mise à jour)
Budget – Le gouvernement de Bucarest a adopté ce mercredi le deuxième correctif budgétaire de l’année. Les principaux chiffres du document ont été revus à la baisse, les recettes diminuant de près de 3 milliards et demi de lei par rapport aux estimations initiales, tandis que les dépenses ont baissé de deux milliards deux cent millions de lei, de sorte que le déficit budgétaire augmente à 2,54% du PIB. Tous ces ajustements ont été convenus avec les représentants du FMI. La plupart des ministères se sont vu amputer leurs fonds, en raison de la baisse des recettes au budget de l’Etat. L’opposition de centre-droit dénonce la redistribution des fonds qui, selon elle, pourrait affecter le niveau de vie de la population.
România Internațional, 30.10.2013, 19:09
Budget – Le gouvernement de Bucarest a adopté ce mercredi le deuxième correctif budgétaire de l’année. Les principaux chiffres du document ont été revus à la baisse, les recettes diminuant de près de 3 milliards et demi de lei par rapport aux estimations initiales, tandis que les dépenses ont baissé de deux milliards deux cent millions de lei, de sorte que le déficit budgétaire augmente à 2,54% du PIB. Tous ces ajustements ont été convenus avec les représentants du FMI. La plupart des ministères se sont vu amputer leurs fonds, en raison de la baisse des recettes au budget de l’Etat. L’opposition de centre-droit dénonce la redistribution des fonds qui, selon elle, pourrait affecter le niveau de vie de la population.
Investissements – L’absence de prédictibilité est une des difficultés les plus importantes auxquelles se voit confronter le secteur privé, en Roumanie, a affirmé le vice-président du Conseil des investisseurs étrangers, Steven van Groningen, à la sortie d’une rencontre avec les membres de la mission d’évaluation du FMI, qui se trouve actuellement à Bucarest. Les changements plutôt fréquents de la législation ne restent pas sans conséquences sur le potentiel de croissance économique du pays, a-t-il expliqué. Le vice-président du Conseil des investisseurs étrangers s’est donc prononcé en faveur de consultations rapprochées avec les décideurs politiques sur ce dossier, afin d’aboutir à un milieu économique plus prévisible.
Energie – Par rapport aux villes européennes, en milieu urbain roumain, on consomme huit fois plus d’énergie thermique pour chauffer les logements, a constaté la Commission européenne. La commissaire chargée de l’action pour le climat, Connie Hedegaard, a évoqué cette situation lors d’une réunion à Bucarest avec la ministre roumaine de l’environnement, Rovana Plumb. A l’horizon 2030, l’exécutif de Bruxelles envisage d’adopter un paquet de mesures censées protéger mieux l’environnement, tout en tenant compte des avancées économiques, a dit la responsable européenne.
Internet – Les fonds structurels offrent à la Roumanie l’opportunité de développer le secteur numérique et de mieux gérer le chômage, a affirmé la vice-présidente de la Commission européenne et commissaire au numérique, Neelie Kroes. Elle participe jusqu’au 1er novembre, à Bucarest, aux cotés du commissaire européen à l’Agriculture, le Roumain Dacian Ciolos, au premier Salon d’innovation par la technologie pour le développement des communautés – Future Communities — Open Innovation Fair 2013. A son tour, Dacian Ciolos a affirmé que l’agriculture de l’avenir ne pouvait se passer des nouvelles technologies. En milieu rural, ce n’est pas suffisant de produire des marchandises ; il faut également les vendre, et Internet peut aider en ce sens, a dit le commissaire à l’agriculture et au développement rural. Le gouvernement de Bucarest doit trouver les solutions pour décrocher la centaine de millions d’euros qui lui sont alloués pour le développement d’Internet à haut débit en milieu rural, afin que les habitants des campagnes puissent largement en bénéficier à l’horizon 2015.
Le Salon d’innovation par la technologie pour le développement des communautés propose aux participants de découvrir les technologies de dernière heure destinées au développement des communautés. L’occasion aussi de mettre sur le tapis des idées innovatrices, soit de possibles politiques adoptées au niveau national et européen. 2300 bibliothèques ont été dotées d’équipements informatiques et de logiciels et 3000 bibliothécaires ont suivi des stages de formation en informatique et en management de la bibliothèque, à l’aide de Biblionet, un des organisateurs de l’événement.