30.09.2014 (mise à jour)
Défense — Le Conseil suprême de défense de la Roumanie a adopté mardi un paquet de mesures de prévention et de lutte contre lutilisation dInternet à des fins terroristes, suite au renforcement de la présence des mouvances terroristes et de leurs adeptes sur la Toile. Le gouvernement devra ainsi instituer dans les écoles des formations obligatoires visant la sécurité dans le cyberespace et créer des filières spécifiques dans lenseignement universitaire et post-universitaire, apprend-on par un communiqué de la présidence de la République. Le Conseil suprême de défense de la Roumanie réclame également la révision urgente des lois visant le stockage des données personnelles et respectivement les communications électroniques, qui exigent lenregistrement des données didentification des usagers des cartes de téléphonie mobile et des réseaux wi-fi. Ces deux actes réglementaires avaient été déclarés contraires à la loi fondamentale roumaine par la Cour constitutionnelle de Bucarest. Vu que les deux lois ne peuvent pas être mis en œuvre, la situation a un impact négatif sur la sécurité nationale, a encore estimé le Conseil, qui sest également penché sur la présidence du Comité interministériel de Haut Niveau des Forces de la Gendarmerie Européenne que la Roumanie assurera en 2015.
Newsroom, 30.09.2014, 19:38
Défense — Le Conseil suprême de défense de la Roumanie a adopté mardi un paquet de mesures de prévention et de lutte contre lutilisation dInternet à des fins terroristes, suite au renforcement de la présence des mouvances terroristes et de leurs adeptes sur la Toile. Le gouvernement devra ainsi instituer dans les écoles des formations obligatoires visant la sécurité dans le cyberespace et créer des filières spécifiques dans lenseignement universitaire et post-universitaire, apprend-on par un communiqué de la présidence de la République. Le Conseil suprême de défense de la Roumanie réclame également la révision urgente des lois visant le stockage des données personnelles et respectivement les communications électroniques, qui exigent lenregistrement des données didentification des usagers des cartes de téléphonie mobile et des réseaux wi-fi. Ces deux actes réglementaires avaient été déclarés contraires à la loi fondamentale roumaine par la Cour constitutionnelle de Bucarest. Vu que les deux lois ne peuvent pas être mis en œuvre, la situation a un impact négatif sur la sécurité nationale, a encore estimé le Conseil, qui sest également penché sur la présidence du Comité interministériel de Haut Niveau des Forces de la Gendarmerie Européenne que la Roumanie assurera en 2015.
Budget — Le gouvernement de Bucarest a avalisé mardi le second collectif budgétaire de cette année. C’est le ministère du Travail qui en est le principal bénéficiaire, recevant la plupart de l’argent, alors que le Secrétariat général du gouvernement perd des fonds substantiels. Parmi les autres structures qui touchent des sommes importantes figurent le ministère du Développement régional, celui des Affaires intérieures, le Sénat, la Haute Cour de Cassation et de Justice, l’institution de l’Avocat du Peuple et les services spéciaux. Au pôle opposé on retrouve les ministères des Finances, de l’Agriculture et de la Santé. L’opposition de centre–droit accuse le gouvernement d’avoir diminué les fonds destinés à la Santé, à l’Education et à l’Agriculture pour les redistribuer à l’administration locale sociale-démocrate en perspective des élections présidentielles. Pour sa part, le premier ministre Victor Ponta a expliqué que la réduction de ces fonds était une des conséquences de la baisse des charges patronales.
Education — Les députés de Bucarest ont rejeté la motion simple intitulée « Le PSD sacrifie l’Education pour recueillir des votes ». Les initiateurs de la motion, à savoir le PNL et le PDL, en opposition, de centre-droit, exigeaient la démission du ministre de l’Education, Remus Pricopie, et l’annulation du décret d’urgence portant modification à la Loi de l’Education. Ils demandent également un financement correct de l’Education roumaine, la décentralisation réelle et la dépolitisation de l’enseignement, la suppression de la 3e session du baccalauréat et une solution rapide au problème des manuels scolaires qui n’ont pas encore été imprimés avant la rentrée. Pour sa part, le ministre Remus Pricopie estime que le document en question clarifie plusieurs ambiguïtés de la Loi de l’Education, rendant le système de l’enseignement plus fonctionnel et donnant la possibilité aux facultés d’organiser des programmes pour les jeunes qui ont eu leur Bac.
Banques – A partir du premier octobre, le taux directeur en Roumanie sera de 3%, par rapport à 3,25% auparavant, a décidé la Banque nationale de Roumanie. Celle-ci a diminué aussi le taux des réserves minimales obligatoire pour les passifs en lei des institutions créancières à 10%, contre 12% actuellement. En revanche le taux des réserves obligatoires pour les passifs en devises étrangères demeure à 16%, apprend-on de la Banque nationale roumaine.