29.12.2016 (mise à jour)
Gouvernement — Le président de la Roumanie Klaus Iohannis doit prendre une décision concernant Sorin Grindeanu, deuxième candidat aux fonctions de premier ministre, proposé par la coalition PSD — ALDE après le rejet par le chef de l’Etat de la première candidature, celle de Mme Sevil Shhaideh. Sorin Grindeanu a rencontré le chef de l’Etat jeudi. Sorin Grindeanu, 43 ans, est le président du Conseil départemental de Timis (ouest du pays) ; il est membre du PSD depuis 20 ans et a occupé le fauteuil de ministre des Communications au gouvernement Victor Ponta. L’UDMR, qui a signé un protocole de collaboration parlementaire avec la coalition PSD — ALDE, ne s’est pas encore décidée si elle soutient ou non cette nouvelle candidature. L’opposition parlementaire a déjà fait savoir qu’elle ne voterait pas en faveur d’un Exécutif dirigé par Sorin Grindeanu, bien qu’elle considère que cette candidature est meilleure que celle de Sevil Shhaideh.
România Internațional, 29.12.2016, 19:07
Gouvernement — Le président de la Roumanie Klaus Iohannis doit prendre une décision concernant Sorin Grindeanu, deuxième candidat aux fonctions de premier ministre, proposé par la coalition PSD — ALDE après le rejet par le chef de l’Etat de la première candidature, celle de Mme Sevil Shhaideh. Sorin Grindeanu a rencontré le chef de l’Etat jeudi. Sorin Grindeanu, 43 ans, est le président du Conseil départemental de Timis (ouest du pays) ; il est membre du PSD depuis 20 ans et a occupé le fauteuil de ministre des Communications au gouvernement Victor Ponta. L’UDMR, qui a signé un protocole de collaboration parlementaire avec la coalition PSD — ALDE, ne s’est pas encore décidée si elle soutient ou non cette nouvelle candidature. L’opposition parlementaire a déjà fait savoir qu’elle ne voterait pas en faveur d’un Exécutif dirigé par Sorin Grindeanu, bien qu’elle considère que cette candidature est meilleure que celle de Sevil Shhaideh.
Justice — Le Tribunal de grande instance de Bucarest a ordonné, jeudi, que commence le jugement sur le fond dans l’affaire Colectiv — cette boîte de nuit de Bucarest où un incendie s’est déclaré pendant un concert de rock, le 30 octobre 2015, faisant 64 morts et une centaine de blessés. Les trois patrons de la discothèque sont accusés d’homicide par imprudence, de lésions corporelles et de ne pas avoir pris les mesures légales de santé et sécurité sur les lieux de travail. Sont également jugés dans ce dossier les patrons de la compagnie en charge du spectacle pyrotechnique, un travailleur de cette société et deux personnes morales. Rappelons que la tragédie a provoqué d’amples protestations pendant lesquelles la corruption de l’administration a été dénoncée. Suite à la pression de la rue, le premier ministre de l’époque, le social-démocrate Victor Ponta, a démissionné.
Argent — La monnaie nationale roumaine, le leu, a atteint, ces jours-ci, son niveau le plus bas depuis trois ans devant les principales devises internationales. Les experts ne s’inquiètent pourtant pas, en raison de la stabilité, disent-ils, de l’économie roumaine. Une fois les turbulences politiques calmées, ils anticipent même une hausse du taux de change après l’installation du nouveau gouvernement et l’adoption du budget 2017. Mentionnons aussi, dans ce contexte, la nouvelle santé du dollar américain, sur fond de l’optimisme visible dans la société d’outre-Atlantique, à trois semaines de l’installation du nouveau président. Cette tendance pourrait continuer aussi au début de 2017. En Roumanie, l’appréciation du dollar devant le leu fait monter les prix des carburants, des objets électroniques et électroménagers fabriqués en Asie, les prix des fruits et légumes importés de Turquie et les tarifs des matières premières importées d’autres continents.
OTAN — La ministre néerlandaise de la Défense, Mme Jeanine Hennis-Plasschaert, a annoncé que les Pays-Bas contribueraient à la Brigade multinationale de l’OTAN de Craiova (sud), par deux officiers d’Etat-major à partir de 2017, apprend-on par le ministère roumain de la Défense. La ministre hollandaise a également évoqué la possibilité que les forces armées de son pays participent aussi avec d’autres capacités militaires aux exercices multinationaux que la future brigade organisera et conduira. Rappelons que la Brigade 2 d’Infanterie Rovine, siégeant à Craiova, deviendra Brigade multinationale de l’OTAN, décision qui fait partie du plan de mesures qui doivent être mises en œuvre suite au sommet de l’Alliance de Varsovie. L’annonce de la ministre néerlandaise complète les engagements assumés antérieurement par plusieurs Etats alliés — l’Allemagne, qui contribuera par des officiers d’Etat-major, la Bulgarie, qui a confirmé sa participation par 400 militaires tout au plus, et la Pologne, qui contribuera avec une compagnie. En échange, la Roumanie va participer avec une compagnie au groupe de combat qui se forme dans ce pays. D’autre part, la Brigade va coopérer avec une unité venue des Etats Unis.
Tourisme — Le nombre des touristes étrangers à avoir visité la Roumanie en 2016 est d’environ 1,3 millions, en hausse de 20% par rapport à 2015. La plupart d’entre eux venaient d’Allemagne, France, Royaume Uni, Italie et Espagne. La plupart des représentants de l’industrie hôtelière expliquent ces chiffres par le contexte européen favorable à la Roumanie, considérée cette année comme un des pays les plus sûrs de la région. De l’avis de compagnies et des autorités qui gèrent le secteur, 2016 a aussi été la meilleure année de cette période sur la côte roumaine de la mer Noire, avec une hausse de 12-15% du nombre de touristes. En termes de pourcentage, les touristes roumains y ont été de 11% et les étrangers de 10% plus nombreux que pendant la saison estivale de 2015 ; cependant, les touristes étrangers ont été en nombre de 50.000, la station de Mamaia étant la plus fréquentée.